1961 en Bretagne
Société
Faits sociétaux

Barrage d'agriculteurs sur une route de Dordogne, le 24 juin, où est affichée leur solidarité avec leurs collègues bretons.
- Mai et juin : dans un contexte d'exode rural, les agriculteurs restants ont agrandi leurs exploitations, ont investi pour se mécaniser et par conséquent se sont endettés fortement[1]. La surproduction fait chuter les cours de la pomme de terre, du chou-fleur et de l'artichaut et s'ensuivent des troubles graves — des légumes enduits de gazole sont déversés dans les rues de Pont-Aven le 27 mai, ville près de laquelle des urnes électorales sont brûlées le 4 juin, et alors que la colère est particulièrement vive dans le Haut-Léon et le Trégor, la sous-préfecture de Morlaix est brièvement occupée le 8 juin — une radicalité qui s'exprime d'autant plus après l'arrestation, le soir de ce dernier débordement, des leaders paysans Alexis Gourvennec et Marcel Léon[2]. Des lignes téléphoniques sont sabotées. La vague de manifestations s'étend à travers la France. Le gouvernement de Michel Debré est amené à entendre ce mécontentement. Le , la relaxe par le tribunal de Morlaix des deux interpellés, suivie de leur libération, contribue à ce que s'apaise progressivement le conflit.
Naissance
- à Brest : Paul Bloas[3], peintre français.
Infrastructures
Notes et références
- Hélène Combis, « 1961 : les agriculteurs bretons se révoltent », sur franceculture.fr, (consulté le ).
- « Les Echos : actualités en direct, Économie, Finance, Marchés, Politique, Entreprises, Start-up », sur Les Échos (consulté le ).
- La réussite de Boris, Éditions Dialogues, 1993.
Voir aussi
Article connexe
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