Victor Escousse
Biographie
    
Sa première pièce, Farruck le Maure, remporta un certain succès lors de sa création en 1831 (Escousse était âgé de dix-neuf ans). La suivante, Pierre III, fut cependant un échec. Il écrivit alors un autre drame avec son ami Auguste Lebras, âgé de dix-huit ans, Raymond, qui connut un échec retentissant. Ceci amena les deux jeunes gens, s'estimant incompris, à se suicider par asphyxie.
Escousse laissa la note suivante : « Escousse s'est tué parce qu'il ne se sentait pas à sa place ici-bas ; parce que la force lui manquait, à chaque pas qu'il faisait en avant ou en arrière ; parce que l'amour de la gloire ne dominait pas assez son âme, si âme il y a ! Je désire que l'épigraphe de mon livre soit :
- Adieu, trop inféconde terre,
 - Fléaux humains, soleil glacé !
 - Comme un fantôme solitaire,
 - Inaperçu j'aurai passé.
 - Adieu, les palmes immortelles,
 - Vrai songe d'une âme de feu !
 - L'air manquait : j'ai fermé mes ailes.
 - Adieu ! »
 
Alfred de Musset fait référence à la mort du jeune poète dans son poème Rolla, publié en 1837 :
- Quand on est pauvre et fier, quand on est riche et triste,
 - On n'est plus assez fou pour se faire trappiste ;
 - Mais on fait comme Escousse, on allume un réchaud.
 
Théâtre
    
- Farruck le Maure, drame en 3 actes et en vers, musique de Alexandre Piccini, Paris, Théâtre de la Porte-Saint-Martin,
 - Raymond, ou l'Héritage du naufragé, drame en 3 actes, avec Auguste Lebras, Paris, Théâtre de la Gaîté, (texte en ligne)
 
Bibliographie
    
- Claude Schopp, La Gloire de Victor Escousse, Champigny-sur-Marne, Digraphe, (ISBN 2842370058, présentation en ligne).
 
Notes et références
    
- Les Tablettes du chercheur, janvier 1895.
 
Liens externes
    
- Ressource relative à la vie publique :
 - Mémoires d'Alexandre Dumas sur le suicide
 
- Portail du théâtre