Veronica Schaller
Veronica Schaller, née en , est une personnalité politique suisse, membre du Parti socialiste.
| Veronica Schaller | |
  Portrait de 1992.  | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Conseillère d'État du canton de Bâle-Ville | |
| – | |
| Département | Santé (1992-2000) Éducation (2000-01)  | 
| Députée au Grand Conseil de Bâle-Ville | |
| – | |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Nationalité | suisse | 
| Parti politique | Parti socialiste | 
| Père | Alfred Schaller (de) | 
| Diplômée de | Université de Bâle | 
Elle est la première femme élue au Conseil d'État du canton de Bâle-Ville, où elle siège de 1992 à 2001, d'abord à la tête du département de la santé puis brièvement de celui de l'éducation.
Biographie
    
    Origines et famille
    
Veronica Schaller naît en 1955. Son père, Alfred Schaller (de), membre du Parti radical-démocratique, est conseiller d'État et conseiller national[1]. Elle a trois frères aînés[2].
Elle est en couple[3].
Enfance et formation
    
Elle grandit à Bâle[4]. Enfant placée, elle se brouille avec sa famille à l'âge de 16 ans et vit alors un temps à l'orphelinat[5]. Elle interrompt ses études gymnasiales, déménage quelques mois chez un ami de la famille à Thoune et s'y inscrit à l'école normale[6]. Après avoir interrompu cette formation, elle revient à Bâle, reprend le gymnase et obtient sa maturité[7].
Elle fait ensuite des études de lettres (allemand, histoire, philosophie et géographie) de 1975 à 1983 à l'Université de Bâle, conclues par une licence[1],[4].
Parcours professionnel
    
Elle est secrétaire du Syndicat des services publics de 1984 à 1992[1].
Après son retrait de la politique et son déménagement à Berne et différents mandats, vice-directrice de l'Office fédéral des réfugiés en 2003-2004[1]. Elle est engagée comme responsable du centre de formation de l'Hôpital de l'Île en 2005[4],[8].
Trois ans plus tard, en 2008, elle est nommée directrice des affaires culturelles de la ville de Berne[4],[8]. Elle y mène notamment la fusion du Théâtre municipal de Berne et de l'Orchestre symphonique de Berne, mais échoue à fusionner le Schlachthaus Theater avec la Dampfzentrale[8]. Elle prend sa retraite en 2019[9].
Elle est élue peu avant son départ à la retraite au conseil d'administration du Théâtre de Bâle (de)[9].
Parcours politique
    
Elle est d'abord membre des Organisations progressistes de Suisse de 1975 à 1977, puis de l'Organisation pour la cause des femmes à partir de 1977[1]. Elle est la secrétaire de la section bâloise de cette dernière organisation en 1981-1982 et membre pendant de nombreuses années de son comité national[10]. Elle adhère au Parti socialiste en 1984[1].
Elle siège au Grand Conseil du canton de Bâle-Ville de 1988 à 1992[1].
Elle est la première femme élue au Conseil d'État du canton de Bâle-Ville, en 1992[11], à l'âge de 37 ans. Elle y dirige le département de la santé pendant huit ans, puis pendant quelques mois celui de l'éducation[12]. Facilement réélue en 1996, elle n'est pas réélue pour un troisième mandat en 2000[11].
Bibliographie
    
 : documents utilisés pour la rédaction de cet article.
- (de) Esther Girsberger (de), Abgewählt. Frauen an der Macht leben gefährlich, Zurich, Xanthippe (de), , 229 p. (ISBN 3952286826), p. 62 à 73. 

 - (de) Veronica Schaller, Leiterin Abteilung Kulturelles der Stadt Bern [Diffusion radio], dans Musik für einen Gast (, 62 minutes) Schweizer Radio und Fernsehen. Consulté le . 

 
Notes et références
    
- Girsberger, p. 62.
 - SRF, 3:49.
 - Girsberger, p. 64.
 - (de) « Veronica Schaller wird neue Leiterin der Abteilung Kulturelles », sur ville de Berne, (consulté le )
 - SRF, 10:29.
 - SRF, 11:00.
 - SRF, 19:15.
 - (de) Michael Feller, « Die Auferstehung der Veronica Schaller », Berner Zeitung, (consulté le )
 -  (de) Regula Fuchs, «Das hätte ich mir ersparen können» 
, sur Der Bund,  (consulté le ) - (de) Yolanda Cadalbert Schmid, « Perfektionismus und grosses politisches Engagement – Veronica Schaller », Emanzipation: feministische Zeitschrift für kritische Frauen, , p. 20-21 (lire en ligne)
 - (de) « «Lobbying ist nicht meine Stärke» », Neue Zürcher Zeitung, (ISSN 0376-6829, lire en ligne, consulté le )
 - (de) Walter Schäfer, « Nicht ganz synchron in Takt und Ton », TagesWoche (de), (consulté le )
 
Liens externes
    
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