Usine de la Société urbaine d'air comprimé

Située 3 à 13, quai Panhard-et-Levassor, dans le quartier de la Gare du 13e arrondissement de Paris, l'usine de la Société urbaine d'air comprimé (SUDAC) fournissait de l'air comprimé à Paris et sa proche banlieue jusqu'à son arrêt en 1994. Elle fut conçue et construite sous la direction de l'ingénieur Joseph Leclaire et de l'architecte Guy Lebris en 1891[1].

La cheminée et la halle de l’usine font l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le [2], et ont été réhabilitées à l'occasion de la transformation du site pour accueillir l'école nationale supérieure d'architecture de Paris-Val de Seine dans le cadre de l’opération d'aménagement Paris Rive Gauche. Un nouveau bâtiment de sept étages a été construit à côté.

En 1905, la maison du directeur d'usine a été construite entre la Seine et la halle de l'usine. Haute de trois étages, elle a fait l'objet d'une transformation architecturale radicale en 2016 : seule l'enveloppe extérieure est conservée (façadisme)[3].

Historique

Période de fonctionnement

L'usine alimentait un réseau d’air comprimé qui desservait Paris et sa proche banlieue succédant à deux autres moins importantes rue Saint-Fargeau et rue Sainte-Anne[4].

En 1910, la crue de la Seine cause un arrêt temporaire du fonctionnement de l'usine.

L'usine cesse de fonctionner en 1994.

Période intermédiaire

Désaffectée, l'usine est fréquemment visitée par les graffeurs[5], tandis que la maison du directeur se fait squatter en 1999. D'abord un lieu principalement d'habitation, « Le 13 » ou encore appelé le « squat du 13 » devient rapidement un haut lieu du Grindcore jusqu'à son expulsion en 2002[6].

Transformation en 2005

La transformation de l'usine pour accueillir l'école nationale supérieure d'architecture de Paris-Val de Seine est imaginée par l’architecte parisien Frédéric Borel[1], qui a remporté en 2002 la consultation lancée par le ministère de la Culture et de la Communication. Il crée une bibliothèque sous la voûte de la halle, sur toute la longueur de l’édifice.

Entre les deux bâtiments se trouvent le hall et une cour. Dans la cheminée en briques rouges de l’ancienne usine, un escalier en colimaçon dessert deux passerelles faisant le lien entre la halle et ses programmes techniques (salles informatiques, bibliothèque, matériauthèque) et le nouveau bâtiment et ses programmes théoriques (ateliers, salles de cours).

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe

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