Union technique du bâtiment

L'Union technique du bâtiment ou UTB est un groupe français des métiers du bâtiment fondé en 1933 à Pantin[4]. Il est spécialisé dans les métiers du second œuvre (plomberie, couverture, charpente, climatisation…)[5]. C'est l'une des plus grandes Scop de France[5].

Union technique du bâtiment (UTB)
logo de Union technique du bâtiment
Logo de l'Union Technique du Bâtiment

Création 1933
Forme juridique SCOP SA à capital variable
Siège social Romainville[1]
Drapeau de la France France
Direction Charles-Henri Montaut
Activité Métiers du bâtiment
Effectif 1 237[2]
SIREN 572064145[3]
TVA européenne FR62572064145
Site web https://www.utb.fr/

Fonds propres 24 900 000 euros (2021)[1]
Dette 14 000 000 euros (2021)[1]
Chiffre d'affaires 168 000 000 euros (2021)[1]
+32 %[1]
Résultat net 559 000 euros (2021)[1]
+193 %[1]

Histoire

L'Union technique du bâtiment est créée en Scop en 1933[6],[7],[8]. L'entreprise est alors spécialisée dans le plomb, la couverture et le chauffage[7].

Après la seconde guerre mondiale, l'entreprise se développe du fait des besoins de reconstruction. En parallèle de son activité traditionnelle, l'entreprise acquiert progressivement un savoir-faire dans le domaine de la restauration des Monuments Historiques[7]

En 1973, la Scop élit à sa tête Claude Bordier[7].

Dans les années 80, l'entreprise développe un activité complémentaire d'entreprise générale du bâtiment pour se positionner sur le marché de la rénovation des logements sociaux[7].

En 1995, UTB installe son siège social à Pantin[9]

En 1996, Charles-Henri Montaut est élu PDG en remplacement de Claude Bordier[7].

Dans les années 2000, la Scop multiplie agences et filiale à Lagny (77), Orléans (45), Villejuif (94), Saint-Nicolas-les-Cîteaux (21) et Puteaux (92)[7]. En 2012, UTB possède cinq implantations en Île-de-France et cinq filiales en province[9].

Organisation coopérative

Une partie des salariés d'UTB sont sociétaires de l'entreprise et détiennent la totalité de son capital social[9]. En 2012, c'est le cas de 400 salariés sur 1000[9]. Ces sociétaires se réunissent chaque année en assemblée générale pour décider les grandes orientations de l'entreprise, désigner les administrateurs de la société et décider de la répartition des bénéfices[7],[9],[10].

Le conseil d'administration compte 12 administrateurs[1]. C'est lui qui élit le PDG de la Scop.

Prestations et qualifications

UTB réalise des prestations de couverture, étanchéité, charpente, ornementation, électricité, plomberie, chauffage, ventilation, climatisation, serrurerie-métallerie, taille de pierre, marbrerie, bardage, ossature bois, et traitement de l'amiante[2],[7].

UTB réalise des prestations de dépannage, notamment en plomberie, électricité, chauffage, ventilation, climatisation[11].

Depuis les années 80, UTB intervient comme entreprise générale du bâtiment[7].

UTB est qualifié pour intervenir sur les bâtiments classés Monuments historiques. UTB est ainsi notamment intervenu sur le Petit Palais, le château de Vaux-le-Vicomte, les Grands Moulins de Pantin, le Printemps Haussmann, et l'église Saint-Sulpice de Paris[6],[7].

Notes et références

  1. « UTB (UNION TECHNIQUE DU BATIMENT) », sur pappers.fr (consulté le )
  2. « Groupe utb », sur utb.fr (consulté le )
  3. Sirene, (base de données)
  4. Marie Piquemal et Elodie Auffray, « Trois Scop au microscope », Libération, (lire en ligne)
  5. Coralie Donas, « Industrie, services télécoms : zoom sur les quatre plus grandes scop de France », Les Échos, (lire en ligne)
  6. Patrick Désavie, « La coopérative UTB en phase avec son temps », La Tribune, (lire en ligne)
  7. Laurent Perrin, « UTB : l'histoire d'une entreprise de bâtisseurs », batiweb, (lire en ligne)
  8. latribune.fr, « Économie sociale et solidaire : ces SCOP qui marchent et qui perdurent », La Tribune, (lire en ligne)
  9. Par, « UTB, l'entreprise aux 400 patrons », Le Parisien, (lire en ligne)
  10. Marie Bartnik, « Scop : quels sont les risques pour le salarié ? », Le Figaro, (lire en ligne)
  11. Bruno Mouly, « UTB optimise la gestion de ses dépannages », Le Moniteur, (lire en ligne)

Liens externes

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