The Beast of Yucca Flats
The Beast of Yucca Flats est un film d'horreur américain de série B réalisé en 1961 par Coleman Francis.
Il est considéré comme l'un des plus mauvais films de l'histoire du cinéma, à l'instar du film culte Plan 9 from Outer Space. En 2015, il figure dans la liste des 100 plus mauvais films de l'histoire du cinéma de l'IMDb[1].
Synopsis
    
En pleine guerre froide, un scientifique russe passé à l'Ouest avec des informations confidentielles sur les projets spatiaux soviétiques est pris en chasse par des tueurs du KGB. Il parvient à leur échapper mais sa fuite l'amène sur un terrain d'expérimentation atomique. Irradié par l'explosion d'une bombe, il se transforme en une bête sanguinaire...
Fiche technique
    
- Titre original : The Beast of Yucca Flats
 - Réalisateur : Coleman Francis
 - Scénario : Coleman Francis
 - Production : Coleman Francis et Anthony Cardoza
 - Musique : Gene Kauer, Irwin Nafshun et Al Remington
 - Image : John Cagle et Lee Strosnider
 - Montage : Coleman Francis, Austin McKinney, Lee Strosnider
 - Date de sortie :
 - Durée : 54 minutes
 
Distribution
    

Capture d'image de la scène de meurtre introductive du film avec Lanell Cado.
- Douglas Mellor : Hank Radcliffe
 - Barbara Francis : Lois Radcliffe
 - Bing Stafford : Jim Archer
 - Larry Aten : Joe Dobson
 - Linda Bielema : La femme en vacances
 - Ronald Francis : Randy Radcliffe
 - Alan Francis : Art Radcliffe
 - Anthony Cardoza : Le conducteur du KGB
 - Bob Labansat : L'agent du FBI
 - Jim Oliphant : Le mari en vacances
 - John Morrison : Le passager du KGB
 - George Prince : L'homme qui signale le meurtre
 - Tor Johnson : Joseph Javorsky / La Bête
 - Lanell Cado : La femme étranglée dans la scène d'ouverture
 - Coleman Francis : Le narrateur / L'employé de la station-service / L'homme achetant le journal
 - Marcia Knight : L'épouse de Jim
 
Autour du film
    
- Ce film pourrait être l'exemple type du nanar : un budget dérisoire, des acteurs au rabais, un scénario confus bien que simpliste, des dialogues sans saveur, une narration pompeuse, sans oublier un nombre incroyable d'invraisemblances (voir ci-dessous) qui font passer ce film de la catégorie « franchement médiocre » à la catégorie « Nanar ».
 - Le film est intégralement doublé, tous les sons et les dialogues ayant été ajoutés durant le montage. Afin de masquer ce doublage, les acteurs prononçant une réplique n'apparaissent jamais directement à l'écran, on voit leur interlocuteur, ou bien ils sont masqués d'une façon ou d'une autre.
 - Le narrateur accumule les références pompeuses au Progrès ou à la Justice pour commenter des scènes pourtant banales. Par exemple, lorsque Joe Dobson découvre le cadavre de l'homme sur la route, le narrateur nous assène un « Joe Dobson. Pris au piège dans les roues du Progrès. »
 - Les rôles des deux enfants sont interprétés par les propres enfants du réalisateur, Ronald et Alan Francis.
 - D'après le producteur Anthony Cardoza, la scène finale avec le lapin fut improvisée, celui-ci s'étant retrouvé par hasard dans le champ de la caméra.
 
Notes et références
    
- (en) « IMDb Bottom 100 Movies », sur IMDb.com (consulté le )
 
Voir aussi
    
    Articles connexes
    
Liens externes
    
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
 - (en) Fiche sur BadMovies.org
 - (en) Critique chronologique du film
 - (en) Fiche sur B-Movie Central
 
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