Sophie d'Orléans

Sophie d'Orléans, née le à Neuilly[1], et morte le au château de Tourronde à Lugrin[1], seconde fille d'Emmanuel d'Orléans et de Henriette de Belgique est un membre de la famille d'Orléans. Elle porte le titre de courtoisie de princesse d'Orléans et elle est la petite-fille de Philippe de Flandre et de Marie de Hohenzollern-Sigmaringen mais aussi une petite-nièce par alliance de l'empereur d'Autriche François-Joseph Ier et une nièce du roi des Belges Albert Ier.

Biographie

Sophie d'Orléans a une sœur aînée : Marie-Louise, une sœur cadette Geneviève et un frère cadet Charles-Philippe.

La princesse naît un mois après l'assassinat de sa grand-tante l'impératrice d'Autriche (la fameuse Sissi). Elle porte le prénom de sa grand-mère paternelle Sophie-Charlotte en Bavière, duchesse d'Alençon, morte accidentellement l'année précédente dans l'incendie du Bazar de la Charité.

Quelques jours après sa naissance, Sophie d'Orléans est sujette à des convulsions. Elle survit, mais la pathologie laissera des traces irréversibles constituant un handicap à vie et retardant son développement mental[2]. Surnommée "Topy", la fillette est élevée avec ses sœurs selon la décision de ses parents[3]. Elle séjournera fréquemment à Bruxelles chez ses grands-parents maternels le comte et la comtesse de Flandre[4]. Cette dernière est particulièrement attachée à Sophie.

En 1906, elle suit des "cours de paroles". En 1911, elle est emmenée à Lourdes où elle fait sa première communion le et sa confirmation le lendemain. Elle est accueillie en à Laeken, chez son oncle le roi Albert Ier. Elle a une gouvernante attitrée en la personne de mademoiselle Solenvaux.

Le , Sophie meurt presque subitement d'une syncope par insuffisance du myocarde[5] à l'âge de 29 ans. Elle est enterrée en la chapelle royale Saint-Louis de Dreux.


Gisant de Sophie-Joséphine d'Orléans en la nécropole royale de Dreux.

Ascendance

Notes et références

  1. Nicolas Enache, La descendance de Marie-Thérèse de Habsbourg, reine de Hongrie et de Bohême, Paris, 1996, p. 671
  2. Dominique Paoli 2000, p. 99.
  3. Dominique Paoli 2000, p. 108.
  4. Dominique Paoli 2000, p. 119.
  5. Dominique Paoli 2000, p. 189.

Sources

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