Sonatine de Ferroud

Pierre-Octave Ferroud compose sa Sonatine en août-septembre 1928[1]. La partition, dédiée à la pianiste Hélène Pignari, qui en assure la première audition publique le 8 mars 1929, est publiée en 1929 par les éditions Durand[1].

L'œuvre est en trois mouvements :

1. Allegro molto e risoluto ( = 152) en ut dièse mineur, à
    ;
2. Allegretto poco rubato ( = 112) en sol mineur, à
    ;
3. Vivace ( = 160-168) en ut dièse mineur, à
   avec des mesures à
   .

Guy Sacre considère que la Sonatine en ut dièse « montre un Ferroud plus volontaire, plus dépouillé, moins adonné à l'humour » que dans Types, et « plus enclin à l'abstraction[1] ».

Dans le premier mouvement, « qui débute par un thème d'accords vigoureux[1] » comme dans le finale, avec son « rythme de gigue et croches par trois (
et
) rapides et légères », « on voit passer Bartók à l'horizon, mais l'ensemble demeure plus latin qu'exotique. Presque aucun répit dans cette course, où les mains rivalisent d'adresse, jusqu'à la brillante coda poco a poco più vivo[2] ».

• Guy Sacre, La musique de piano : dictionnaire des compositeurs et des œuvres, vol. I (A-I), Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », 1998, 1495 p. (ISBN 978-2-221-05017-0).

• Ressources relatives à la musique :
  • International Music Score Library Project
  • Muziekweb

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