Simon Boileau de Castelnau

Simon Boileau de Castelnau est un officier militaire et homme politique français.

Biographie

Né le , fils de Charles, capitaine, Simon Charles Barnabé Boileau de Castelnau est issu d'une ancienne famille de la noblesse de Nîmes[1].

En 1782, il entre dans les chevau-légers de la garde du Roi[1]. En 1792, du fait des retombées de la bagarre de Nîmes et de menaces anonymes, il est obligé d'abandonner ses droits fonciers à Castelnau[1].

Sous l'Empire, il appartient, avec 30 000 francs de revenus et le quatorzième rang des fortunes les plus imposées, au collège électoral du département[1]. Créé baron[1], il est nommé maire de Nîmes en [2]. Les festivités à Nîmes, loin des affaires de la guerre, sont alors fréquentes[2]. Cependant, il fait voter en la réquisition de mulets et de chevaux pour l'armée d'Espagne[2]. Le , après l'annonce de la chute de Napoléon, il rédige avec ses adjoints une déclaration d'« adhésion pleine et absolue à la déchéance de Bonaparte », conclue par un « vive le Roi »[2]. Le mois suivant, dans un climat de liesse concomitant au retour des Bourbons, il donne sa démission[2].

Il meurt le .

Références

Bibliographie

  • Armand Cosson, « Boileau de Castelnau », dans Grands notables du Premier Empire : Gard, Paris, Éditions du CNRS, (ISBN 2-222-02661-X), p. 13.
  • Chloé Di Fusco, « Boileau de Castelnau », dans David Mataix (dir.), Les Maires de Nîmes depuis la Révolution, Lacour, (ISBN 978-2-7504-2885-3), p. 42-44.
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