Rue du Jardinet

La rue finit en impasse et n'est pas ouverte à la circulation automobile.

La rue du Jardinet est desservie par les lignes 4 et 10 à la station Odéon.

Elle doit son nom au voisinage de l'ancien jardin de l'Hôtel de Vendôme.

Rue du Jardinet vers 1853-1870 (cliché de Charles Marville).

Ancienne « impasse de Rouan » ou « cul-de-sac de Rouen », présente sur les plans de Paris de la fin du XIII^e siècle, rejoignant la rue Hautefeuille. Cette portion au-delà de l'actuel boulevard Saint-Germain a porté les noms de « rue des Champs », « rue des Petits Champs », « rue du Champ Petit », puis de « rue de l'Escureul » et « rue des Escureux ».
Dans Le Dit des rues de Paris de Guillot de Paris, daté des années 1280-1300, elle est citée sous la forme « rue du Champ-Petit ».

Elle prend le nom de « rue du Jardinet » au XVI^e siècle en raison de la proximité du jardin de l'ancien hôtel de Vendôme (démoli en 1441)[1]. Lors du percement en 1866 du boulevard Saint-Germain, elle est amputée de sa plus grande partie méridionale.

Elle est citée sous le nom de « rue du Jardinet » dans un manuscrit de 1636.

• Le compositeur Camille Saint-Saëns est né au n^o 3 de la rue le 9 octobre 1835. A ce même numéro travailla de 1851 à 1854 M.-R. Jacquet inventeur du Mélophone [2]
• École primaire de la rue du Jardinet au n^o 7.
• Gymnase du lycée Fénelon.
• Mur sculpté au croisement avec la rue de l'Éperon.
• Donne accès à la cour de Rohan.
• Au n^o 13, le libraire éditeur Chamerot s'y installe au moins dans les années 1826 à 1874.

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  École élémentaire (à gauche).
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  Gymnase (à gauche).
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  Relief au croisement avec la rue de l'Éperon.

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