Rochambeau (paquebot)
Le Rochambeau est le deuxième paquebot dit « à classe unique » de la Compagnie générale transatlantique. Il entre en service en septembre 1911 sur la ligne Le Havre—New York. C'est une version agrandie du paquebot Chicago, mis en service trois ans plus tôt.
| Rochambeau | |
  Le Rochambeau, paquebot a turbine, Compagnie générale transatlantique  | |
| Type | Paquebot transatlantique | 
|---|---|
| Histoire | |
| Chantier naval | Chantiers de l'Atlantique, Saint-Nazaire | 
| Lancement | 2 Mars 1911 | 
| Mise en service | Septembre 1911 | 
| Statut | Démoli à Dunkerque en 1934 | 
| Caractéristiques techniques | |
| Longueur | 163,01 m | 
| Maître-bau | 19,47 m | 
| Port en lourd | 7 737 tpl | 
| Tonnage | 12 678 tonneaux | 
| Propulsion | 2 alternateurs triple expansion 4 cylindres et 2 turbines BP, 4 hélices | 
| Puissance | 13 000 ch | 
| Vitesse | 17,5 nœuds | 
| Carrière | |
| Propriétaire | Compagnie générale transatlantique | 
| Armateur | Compagnie générale transatlantique | 
| Pavillon | |
| Port d'attache | Marseille | 
Entre 1915 et 1918, il assure un service régulier entre Bordeaux et New York (en raison de la Guerre, la tête de ligne a été déplacée du Havre à Bordeaux).
Pendant la Bataille de l'Atlantique (1917), Il est commandé par le capitaine Dominique Charles Sous[1], puis le Capitaine Dominique Juham[2]. Il est armé de canons à l'avant et à l’arrière pour se défendre contre les U-boats allemands[3].
Le Rochambeau se trouvait, le , à l’embouchure de la Gironde, lorsque les canonniers du bord s’aperçurent qu’une torpille venait d’être lancée à une distance de 700 à 800 m contre le navire. Presque aussitôt, ils tirèrent plusieurs coups de canon sur le point d’où paraissait être parti l’engin. Le paquebot de 17000 tonnes marchait à 19 nœuds. Le commandant s’étant immédiatement rendu compte du danger que courait son navire put, par une manœuvre habile, éviter la torpille qui passa à 8 mètres sur l’arrière. De leur côté, les canonniers continuèrent à tirer afin de protéger le navire dont la marche ne fut interrompue par aucun autre incident. Personne ne vit de sous-marin. Tous les membres de l’équipage conservèrent leur sang-froid. Il n’y eut pas de panique chez les passagers qui restèrent sur le pont pour suivre de l’œil la torpille qui continua sa route pendant plus de 1000 m[4].
Il est ensuite modernisé en 1926. Les travaux incluent la pose de vitrages à l’avant du pont-promenade. Il est démoli à Dunkerque en 1934.
Après la Première Guerre Mondiale, le paquebot se trouve sous le commandement de Louis Leprêtre, avec pour commissaire de bord Roger Le Fur.
Notes
    
Références
    
- « Cote 19800035/1239/43026 », base Léonore, ministère français de la Culture
 - « Cote LH/1386/62 », base Léonore, ministère français de la Culture
 - "Rochambeau's case in doubt" The New York Times, 10 mars 1917
 - Lettre du préfet de la Gironde au Ministre de la Marine, 11 mai 1917, « ROCHAMBEAU - Paquebot », sur FORUM pages 14-18, (consulté le )
 
Articles connexes
    
- Jean-Baptiste-Donatien de Vimeur de Rochambeau
 - Liste de paquebots
 - Liste des navires construits aux Chantiers de l'Atlantique
 - Histoire de la construction navale dans l'estuaire de la Loire
 
- Portail des paquebots
 
