Robert Millin de Grandmaison
Robert Georges Camille Marie Millin de Grandmaison est un homme politique français, né le à Paris 8e[1], où il est mort le [2]. Il fut conseiller général puis député de Maine-et-Loire dans l'entre-deux-guerres.
| Robert Millin de Grandmaison | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Député français | |
| – (8 ans, 11 mois et 20 jours) |
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| Élection | 1er mai 1932 |
| Réélection | 26 avril 1936 |
| Circonscription | Maine-et-Loire |
| Législature | XVe et XVIe (Troisième République) |
| Groupe politique | RS (1933-1936) RIAS (1936-1940) |
| Conseiller général de Maine-et-Loire | |
| – (18 ans) |
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| Circonscription | Canton de Montreuil-Bellay |
| Prédécesseur | Georges Millin de Grandmaison |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | 8e arrondissement de Paris |
| Date de décès | (à 86 ans) |
| Lieu de décès | 8e arrondissement de Paris |
Biographie
Il est le fils aîné du baron Georges de Grandmaison (1865-1943), homme politique du Maine-et-Loire[2] et descendant du maréchal Lobau, aide de camp de Napoléon Ier[2].
Il fit des études au collège Stanislas à Paris. Il participe à la Première Guerre mondiale où il est blessé près de Craonne le ce qui lui vaut une citation[2]. Il finit la guerre au grade de sous-lieutenant d'artillerie et reprend ses études à la faculté de droit de Paris où il obtient un doctorat en 1922[2].
Cette même année, il est élu conseiller général du canton de Montreuil-Bellay dans le Maine-et-Loire, alors plus jeune conseiller général de France[2]. Il occupera ce poste jusqu'en 1944[2]. En 1933, il succède comme député de Maine-et-Loire à son père[1] — qui était resté près de 40 ans, de 1893 à 1933, député de cette circonscription du Saumurois — lorsque celui-ci est élu sénateur[2]. Il siège dans le groupe de centre-droit Républicain et social et est réélu au premier tour lors des élections de 1936[2]. À la Chambre, il s'intéresse principalement aux questions militaires et viticoles[2].
Le , il vote les pleins pouvoirs au maréchal Pétain (son père les vota aussi comme sénateur). Inéligible à la Libération, il perd son siège de conseiller général. Il se présente sans succès aux élections législatives de 1956 et quitte alors la vie politique.
Il meurt le à Paris et est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (31e division).
Sources
- « Robert Millin de Grandmaison », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960
Notes et références
- Archives numérisées de l'état civil de Paris, acte de naissance no 8/526/1896, avec mention marginale du décès (consulté le 4 juillet 2012)
- Notice sur assemblee-nationale.fr
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