René Gérin

Le normalien René Gérin, né le à Varennes-les-Nevers (Nièvre) et mort le [1] à Paris, est un officier combattant de la Grande Guerre et un militant pacifiste.

Pacifiste intégral, il est secrétaire général de la Ligue internationale des combattants de la paix. Il fut violemment et publiquement hostile à l’antisémitisme hitlérien[2].

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il tiendra la rubrique littéraire du journal collaborationniste L'Œuvre de Marcel Déat et rejoindra la Ligue de pensée française.

Sa peine à la Libération (huit ans de travaux forcés) est jugée excessive par certains résistants et il sera libéré en 1946[3].

Notes et références

  1. « René Gérin (1892-1957) - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur data.bnf.fr (consulté le )
  2. (en) Norman Ingram, The politics of dissent : pacifism in France, 1919-1939, Oxford, Clarendon Press, , 366 p. (ISBN 978-0-198-22295-8 et 978-0-198-22295-8, OCLC 463718860), p. 191.
  3. Simon Epstein, Un paradoxe français : antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance, Paris, A. Michel, coll. « Histoire », , 622 p. (ISBN 978-2-226-17915-9, OCLC 470867615), p. 213.
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