République démocratique du Yémen

La République démocratique du Yémen ou Yémen du Sud était un État sécessionniste non reconnu internationalement proclamé en 1994 durant la guerre civile yéménite de 1994. Son territoire reprenait pratiquement les frontières de l'ancienne République démocratique populaire du Yémen qui avait existé de 1967 à 1990, ainsi que sa capitale la ville d'Aden.

Durant sa brève existence, cet État avait pour président Ali Salem al-Beidh et pour Premier ministre Haider Aboubaker al-Attas.

Histoire

Le , la République démocratique du Yémen est proclamée. Le jour même, Ali Salem al-Beidh annonce la mise en place d'un parlement provisoire de 111 membres pendant une durée d'un an, le Conseil populaire de salut national[2], et annonce soutenir l'unité du pays[3].

Le , un Conseil présidentiel de cinq membres est mis en place[4]. Celui-ci se compose d'Ali Salem al-Beidh, Salem Saleh Mohammed, l'ancien Premier ministre sudiste Abderahman al-Jifri, Abdel El Makkoui et Salem Nasser Messaoud[5].

La République démocratique du Yémen capitule le , après la chute d'Al Moukalla, trois jours après celle d'Aden, survenue à la suite d'un siège.

Notes et références

  • icône décorative Portail de la république
  • icône décorative Portail du Yémen
  • icône décorative Portail du communisme
  • icône décorative Portail des années 1990
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons – Attribution – Partage à l’identique. Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.