Prix Paul-Teissonnière
Le prix Paul-Teissonnière, de la fondation du même nom, est un ancien prix annuel de philosophie, créé en 1948 par l'Académie française et « récompensant le meilleur mémoire publié sur un sujet de philosophie morale ou religieuse, de tendance libérale »[1].
Paul Teissonnière
    
Paul Teissonnière (1872[2]-1946[3]) était un pasteur protestant[4]. Il a notamment présidé la Fédération belge des foyers de l'Âme[4].
Lauréats
    
- 1951 : François Piétri pour Lucien Bonaparte à Madrid
 - 1952 : Pierre Maillard pour Formons des hommes
 - 1953 : 
- Jean Barbier pour Le curé d’Ars et Pauline Jaricot
 - Marie-Madeleine Billet pour Quand Bonne Maman s'appelait Félicie
 - Yves Chaussy pour Une paroisse bretonne : Lennon
 
 - 1954 : 
- Paul André pour La jeunesse de Bayle
 - Henry Mavit pour Refus de l’Absurde
 
 - 1955 : 
- Madeleine Cazamian pour Le Roman et les Idées en Angleterre
 - Pierre Flottes pour Leconte de Lisle, l'homme et l'œuvre
 
 - 1957 : 
- Marcel Bruyère pour Le cardinal de Cabrières
 - Jules Chaix-Ruy (1896-1986) pour Ernest Renan et Donoso Cortès
 - Vincent Cordonnier pour De la mort à l’histoire
 - S Dario pour Adieu, Docteur Peterson
 - Charles-Jean Ledit pour Mahomet, Israël et le Christ
 - Pierre Lelièvre pour Saint-Malo
 
 - 1958 : 
- Joseph Daoust pour Dom Martène
 - Victor Del Litto pour En marge des manuscrits de Stendhal
 - Jacques Nicolle pour Maurice Nicolle
 
 - 1959 : 
- Jean Cazeneuve pour Les Rites et la condition humaine
 - Jean Nicolas pour Onze ans au paradis
 - Maurice Testard pour Saint-Augustin et Cicéron
 
 - 1960 : Claude-Évelyne Gruber-Magitot pour Les lions de Juda
 - 1961 : Théodore Ruyssen pour Itinéraire spirituel
 - 1962 : Gille Phabrey pour La Cité fraternelle
 - 1963 : Jean-Marie Aubert pour Recherche scientifique et foi chrétienne
 - 1964 : André Berge pour Contre la peur de vivre et l’angoisse de mourir
 - 1965 : 
- Guy de Broglie pour Les signes de crédibilité de la Révélation chrétienne
 - Ivan Gobry pour Le modèle en morale
 
 - 1967 : 
- Jean de Fabrègues pour Christianisme et Civilisation
 - Louis Le Guillou pour L’Évolution de la pensée religieuse de Félicité Lamennais
 
 - 1968 : Pierre Espil pour Trois petits bergers et la Vierge
 - 1969 : François Gaquère (1888-1972) pour Les suprêmes appels de Bossuet à l’unité chrétienne (1668-1691)
 - 1972 : 
- Jean-Max Eylaud pour Mémoires d’Esculape
 - François Gaquère (1888-1972) pour Monseigneur Étienne Julien (1856-1930)
 
 - 1974 : Denis Labau (1920?-2010) pour Les évêques et la cathédrale de Lescar, des origines à la réforme
 - 1978 : Claude Duvernoy (1929-2016) pour Moïse
 - 1980 : Jacques Potin pour Thomas More ou la conscience d’un saint
 - 1982 : Jean Toulat pour Les forces de l’espoir
 - 1987 : Jean Daujat pour Thérèse de Lisieux, la grande amoureuse
 - 1988 : Paul Baudiquey pour Pleins signes
 
Notes et références
    
- « Prix Paul-Teissonnière », sur Académie française (consulté le )
 - https://pgg.parisnanterre.fr/lesindividus2/teissonniere-paul.
 - Koninklijke Academie voor Wetenschappen, Letteren en Schone Kunsten van België, Biographie nationale, , 470 p. (lire en ligne).
 - (SUDOC 120723387).
 
Liens externes
    
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