Nikon EM
Le Nikon EM est un appareil photographique reflex mono-objectif argentique commercialisé par la firme Nikon à partir de 1979 jusqu'à environ 1984[1]. C'est la réponse de Nikon au succès du Canon AE-1. C'est la première incursion de Nikon dans le modèle pour amateur peu fortuné. Il ne propose que le mode priorité à l'’ouverture du diaphragme, une pose B et une vitesse de 1/90 qui fonctionne même sans pile. Il a été accompagné par le 50 mm 1/1.8 Series E qui est une série économique à la construction simplifiée.
| Nikon EM | |
  
    | |
| Type | reflex | 
|---|---|
| Format de pellicule | 135 | 
| Format d'image | 24 × 36 mm | 
| Monture porte-objectifs | Nikon F | 
| Obturateur | plan focal à rideaux métalliques | 
| Temps de pose | 1 s — 1/1000 s, B | 
| Synchro flash | 1/90 s | 
| Modes de mesure | pondérée centrale | 
| Sensibilités | 25 — 1 600 ISO | 
| Modes d'exposition | priorité à l'ouverture du diaphragme ou manuel avec vitesse unique 1/90 | 
| Viseur | pentaprisme fixe ; couverture : 92% | 
| Mise au point | manuelle | 
| Moteur | optionnel (Winder MD-E) | 
| Chargement du film | manuel | 
| Alimentation | 2 LR44 | 
| Dimensions (l × h × p) | 137 × 87 × 48 mm | 
| Poids | 442 g | 
Histoire
    
Pour contrer le succès du Canon AE-1 Nikon a étudié ce modèle économique dont l'automatisme à priorité d'ouverture est techniquement plus facile à réaliser et moins coûteux que la priorité à la vitesse de l'AE-1[2]
Caractéristiques
    
Reflex mono-objectif 35 mm à exposition automatique "priorité ouverture". Compatible avec les objectifs en Monture F. Obturateur plan focal à rideaux métalliques défilants verticalement régulé électroniquement et donnant les vitesses de 1 seconde à 1/1000. La mesure de lumière TTL est globale avec une prépondérance centrale.
L'appareil est motorisable grâce au winder Nikon MD-E qui, une fois vissé sous la semelle donne deux images par seconde[3].
Accessoires compatibles
    
- L'EM accepte tous les objectifs en monture F en couplage AI mais certains anciens objectifs n'ont pas le téton informant le boitier de l'ouverture maximum de l'objectif.
 - Les flashes classiques demandent de sélectionner manuellement la vitesse de synchronisation. Avec les flashes Nikon SB-E et SB-10 l'appareil bascule automatiquement sur la vitesse de synchro dès que le flash est chargé.
 - Le winder Nikon MD-E
 
Notes et références
    
- Patrice-Hervé Pont, Nikon saga, Anglet, Ed. du Pecari, , 130 p. (ISBN 2-912848-27-X et 978-2-912848-27-7, OCLC 422066235, lire en ligne), p. 62
 - Guy-Michel Cogné, « Canon AV-1, l'automatisme démocratique », Chasseur d'images, , p. 51 à 53
 - Gérard Champlong, « EM : le nouveau Nikon démocratique », Chasseur d'images, , p. 32 à 34
 
Liens externes
    
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