Musée du Donon

Le temple et les vestiges archéologiques sont situés sur le plateau sommital du Donon.

Le temple musée est érigé en 1869[1], en période romantique, tout près du sommet de la montagne[2], par l'architecte Louis-Michel Boltz[3]. Il est construit dans un style grec primitif, en charge (sans mortier), sans réelle relation avec les vestiges archéologiques présents datant de la période gallo-romaine. Quatre piliers (monolithes de section carrée), sur deux travées de profondeur, supportent une lourde toiture de dalles de pierres. Érigé en grès rose, il est ainsi une sorte de pastiche[2] devenu néanmoins l'emblème de ce lieu.

Le musée a abrité les vestiges trouvés « in situ » jusqu'en 1958, date de sa fermeture et les collections ont été transférées aux musées de Strasbourg et d’Épinal[2].

Le temple musée est classé au titre des monuments historiques par arrêté du 6 décembre 1898[3].

Les recherches ont permis de déterminer une présence humaine sur le Donon remontant à 5000 ans[2]. À l'époque celtique, il revêt déjà un caractère sacré et des vestiges de cette époque ont été découverts : mur d'enceinte, citernes, fondations. À l'époque gallo-romaine, le sommet du Donon devient un sanctuaire dédié à Mercure : des stèles, ex-voto et statues sont retrouvées sur le site, ainsi que les vestiges de trois temples et colonnes, un peu plus en contrebas[2]. Il fut un lieu de pèlerinage fréquenté entre I^er siècle et III^e siècle[4].

Le sommet, avec les vestiges du sanctuaire dédié à Mercure, est classé au titre des monuments historiques par arrêté du 26 juin 1934[3].

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  Vestiges sur site
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  Vue générale du musée
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  Réplique des stèles votives gallo-romaines
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  Sommet de colonne représentant « Jupiter-cavalier »[2]

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