Marie-Claire (roman)
Marie-Claire est un roman de Marguerite Audoux publié en 1910 aux éditions Fasquelle et qui a reçu la même année le prix Femina, ce qui lui a interdit de recevoir le prix Goncourt, décerné une semaine plus tard, malgré le soutien d'Octave Mirbeau, auteur de la préface[1]. C'est la première œuvre de son auteur et à ce titre la plus autobiographique. Le roman s'est vendu à son époque à plus de 100 000 exemplaires[réf. nécessaire].
| Marie-Claire | |
| Auteur | Marguerite Audoux | 
|---|---|
| Pays | France | 
| Genre | roman | 
| Éditeur | Fasquelle | 
| Date de parution | 1910 | 
| Nombre de pages | 261 | 
Résumé
    
Marie-Claire évoque l'enfance et l'adolescence de l'auteur. La première partie relate la mort de la mère, le départ du père et les neuf années passées à l'orphelinat, l'Hôpital général de Bourges, période difficile, éclairée cependant par la présence tutélaire de sœur Marie-Aimée. La deuxième partie se situe à la ferme de Villevieille[2], où les premiers patrons de Marie-Claire, Maître Sylvain et Pauline, entourent la petite bergère d'une affection bienveillante. Dans la troisième partie, la jeune fille s'éprend d'Henri Deslois, le frère de la fermière qui a succédé à Pauline. La mère du jeune homme interdit à Marie-Claire de revoir Henri. Celle-ci retourne alors au couvent, où elle revoit sœur Marie-Aimée avant de partir pour Paris.
Influence
    
Ce roman pourrait avoir donné son nom au magazine Marie Claire[3],[4].
Éditions
    
- Marie-Claire, éditions Fasquelle, 1910.
 - Marie-Claire, Paris, Arthème Fayard & Cie, collection Le Livre de demain, illustré de 21 bois de Paul-Émile Colin
 - Marie-Claire, éditions Grasset, Les Cahiers Rouges, 1987.
 
Notes et références
    
- Préface de Marie-Claire par Octave Mirbeau (1910)
 - Berrué, entre Sainte-Montaine et Pierrefitte-sur-Sauldre, dans les faits.
 - Delphine's books and more, Retrouver ses lectures d’enfance : Marie-Claire de Marguerite Audoux.
 - « Les prix littéraires d'automne en quelques records, scandales et anecdotes », Virgule no 111 octobre 2013, p. 16.