Marcel Varvier
Marcel Varvier, né le à Lyon 2e (Rhône) et mort le à Lyon 4e (Rhône)[1], est un homme politique français.
| Marcel Varvier | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Député français | |
| – (2 ans, 10 mois et 16 jours) |
|
| Élection | 2 janvier 1956 |
| Circonscription | Isère |
| Législature | IIIe (Quatrième République) |
| Groupe politique | UFF |
| Biographie | |
| Nom de naissance | Marcel Louis Georges Varvier |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Lyon 2e (Rhône) |
| Date de décès | (à 81 ans) |
| Lieu de décès | Lyon 4e (Rhône) |
| Nationalité | |
| Parti politique | UFF |
Biographie
Réfractaire au STO pendant la seconde guerre mondiale, Marcel Varvier est arrêté par la Gestapo en 1943, et déporté à Dora, puis Dachau et enfin Koenigsberg.
D'abord chef du personnel d'entretien dans un lycée à La Tour-du-Pin, il travaille ensuite comme indépendant dans l'électricité automobile.
En 1955, il adhère à l'Union de défense des commerçants et artisans, dirigée par Pierre Poujade.
L'année suivante, il mène la liste poujadiste dans l'Isère, et obtient 20,2 % des voix, un score très élevé, ce qui lui permet d'être élu député.
Il est aussi, cette même année, élu conseiller municipal de La Tour-du-Pin.
Bien que faisant partie du groupe Union et Fraternité française, plutôt tonitruant, Marcel Varvier est un député d'une grande discrétion, ne déposant aucun texte ni n'intervenant à la tribune.
Lors du retour de Charles de Gaulle au pouvoir, en 1958, il fait partie des députés poujadistes qui lui apportent leur soutien.
Candidat à sa réélection en novembre 1958, il n'obtient que 7 voix, et se désiste en faveur de François Perrin (CNI).
Cet échec cuisant marque la fin de sa carrière politique.
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la vie publique :
- Sa fiche biographique sur le site de l'Assemblée nationale
- Sa fiche biographique 2 sur le site de l'Assemblée nationale
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