Marcel Jabelot

Marcel Jablonowicz (dit Marcel Jabelot), né le dans le 11e arrondissement de Paris et mort le à Neuilly-sur-Seine, est un résistant français déporté à 19 ans à Auschwitz, qui survit et devient un témoin de la Shoah.

Biographie

Enfance

Marcel Jablonowicz, dit Jabelot, naît le dans le 11e arrondissement de Paris[1]. Il est le fils de Joseph (George[2]) Jablonowicz né le à Varsovie en Pologne et de Simone Jablonowicz (née Poznanski), née le à Paris[3]. Joseph Jablonowicz s'installe en France en 1920. Les parents de Simone Jablonowicz sont des russes polonais, arrivés en France en 1895. Marcel Jabelot est fils unique[4].

Joseph Jablonowicz, demeurant au 23 rue Racine dans le 6e arrondissement de Paris et Simone Poznansky, demeurant rue Antoine-Vollon dans le 12e arrondissement de Paris, se marient religieusement à la Synagogue de la rue des Tournelles, le dimanche [5].

Avec la Seconde Guerre mondiale, la famille Jablonowicz se réfugie en zone libre à Nice. Marcel Jabelot commence des études de médecine[6]. Pendant la guerre, il fait partie, de la Résistance, des mouvements unis de la Résistance (MLN) ex-MUR[7].

Arrestation

Marcel Jabelot est arrêté le à Nice avec ses deux parents et sa grand-mère paternelle[8]. Ils sont transférés au camp de Drancy.

Déportation

Marcel Jabelot (19 ans), son père Joseph Jablonowicz (41 ans) et sa mère Simone Jablonowicz (39 ans) et sa grand-mère paternelle[6], Rachel Jablonowicz (née Micha) (74 ans), née le à Brest Litovsk[3], sont déportés par le convoi no 61, en date du [9], de Drancy vers Auschwitz. La dernière adresse de Marcel Jabelot et de ses parents est au 11 bis avenue Baquis à Nice (Alpes-Maritimes) et de sa grand-mère au 5 place Magenta à Nice[3]. Simone Jablonowicz est officiellement morte à son arrivée le [10], en même temps que sa belle-mère.

Marcel Jabelot et son père sont dirigés vers le camp d’Auschwitz I-Stammlager et quelques jours plus tard transférés au camp de concentration de Fürstengrube. Puis son père est envoyé « ailleurs »…

Marcel Jabelot est ensuite envoyé au camp secondaire de Günthergrube, camp annexe du camp d'Auschwitz, où il reste jusqu’au [8]. Il est le seul survivant de sa famille.

Retour en France

Marcel Jabelot devient un témoin de la Shoah.

Mort

Marcel Jabelot meurt, le , à l’hôpital américain de Neuilly-sur-Seine, à l'âge de 75 ans[11],[1].

Distinction

Marcel Jabelot est nommé chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur en [12].

Notes et références

Pour approfondir

Bibliographie

  • Marcel Jablonowicz. III.14. Mémoires d’un « évacué à pied ». Le Monde juif, no 115, 1984. Dans Revue d’Histoire de la Shoah 2020/1 (No 211), pages 363 à 395.
  • Serge Klarsfeld. Mémorial de la Déportation des Juifs de Franceère, , nouvelle édition, mise à jour, avec une liste alphabétique des noms, FFDJF, 2012.
  • Barbara P. Barnett. Visages de la Shoah : Marcel Jabelot. (ISBN 0974315842 et 9780974315843).

Liens externes

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