Maison du Présidial (Sarlat-la-Canéda)

La maison du Présidial est un ancien tribunal de justice créé au XVIIe siècle à Sarlat, en France. Elle est située au 6 de la rue Landry.

Historique

Le présidial, fondé par Henri II[1], est l'ancien siège de la justice royale à Sarlat. Sa première existence est éphémère[1]. Rétabli en 1641, en rivalité avec le présidial de Périgueux[1], il est utilisé comme tribunal jusqu'en 1789. Il emploie :

  • un premier président ;
  • un lieutenant général ;
  • un lieutenant particulier ;
  • un lieutenant assesseur civil et criminel ;
  • neuf conseillers ;
  • un procureur ;
  • deux avocats royaux ;
  • un lieutenant de maréchaussée ;
  • un commissaire général aux saisies réelles[1].

De 1800 à 1841, il est le siège de la sous-préfecture de Sarlat. Il est ensuite vendu à des particuliers. Ses façades et toitures font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [2].

Résidence privée jusqu'au début des années 1990 (de 1850 jusqu'aux années 1930, il fut propriété des familles Landry et Prévôt-Leygonie puis, jusqu'à la Libération, du professeur et historien périgourdin Jean Maubourguet, qui fut aussi secrétaire fédéral du Parti populaire français (PPF) de Dordogne d'avril 1942 à janvier 1944). Il est actuellement occupé par un restaurant.

Architecture

Son architecture est remarquable par son lanterneau octogonal et par un magnifique escalier de fer forgé[3].

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Références

  1. Hubert Monteilhet, Eudoxie ou la Clef des champs, Paris, Fallois, 1992, p. 235.
  2. « Ancienne Maison du Présidial », notice no PA00082965, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 29 avril 2013.
  3. « Visite de la cité médiévale », sur medieval.mrugala.net, 10 juin 2015.
  • icône décorative Portail de la Dordogne
  • icône décorative Portail des monuments historiques français
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons – Attribution – Partage à l’identique. Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.