Ludovic Alleaume
Ludovic Alleaume, né le à Angers et mort le à Paris[1], est un peintre, graveur et illustrateur français.
Biographie
    
Ludovic René Alleaume naît le à Angers, en Maine-et-Loire[2]. Il est le fils d’Auguste Symphorien Alleaume (1821-1895)[3] et de Rose Hodée (1827-1909)[4]. Son père est l'auteur de l'ouvrage Les brevets d'invention, contenant l'horlogerie, paru en 1873[5].
Élève de l'école régionale des beaux-arts d'Angers auprès du peintre Eugène Brunclair, il devient apprenti chez des peintres décorateurs à Angers. Il rejoint ensuite l'École des beaux-arts de Paris où il est admis dans les ateliers d'Ernest Hébert et de Luc-Olivier Merson. Ludovic Alleaume est principalement un portraitiste[6]. En 1883, il débute au Salon des artistes français.
Il est le frère d'Auguste Alleaume, spécialiste du vitrail. Artiste multidisciplinaire, il participe à son atelier à Laval[7] de 1893 à 1937, en travaillant aussi avec son autre frère Paul (1856-1940), monteur-coupeur. Il réalise aussi des décors muraux en compagnie de Ladislas Dymkovski, apparenté à sa famille. C'est lui qui fera les dessins que lui commande son frère pour certains vitraux et c'est ainsi qu'il travaille avec Lecomte et Colin à Rennes, Jacques-Philippe Imberton, Henri Carot, Louis-Charles-Marie Champigneulle (1853-1905) à Paris, François Comère à Bruxelles, Haudecœur à Lille, ainsi qu'avec Pierre-Jules Boulanger (1833-1911), maître-verrier à Rouen.
Plusieurs fois récompensé pour sa peinture, il obtient la Légion d'honneur en 1927[8]. Il collabore comme illustrateur pour La revue de Bretagne, La revue de l'Anjou et Le Monde illustré. Il partage son temps entre son atelier boulevard Saint-Germain à Paris et l'atelier de son frère. Ludovic Alleaume meurt le à Paris[2].
Collections publiques
    


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- Angers, musée des Beaux-Arts[9] :
- Nuit de Noël à Bethléem, huile sur toile ;
 - Portrait de Madame Kilbourg, huile sur toile ;
 - Portrait de Monsieur Kilbourg, huile sur toile.
 
 - Craon, église Saint-Nicolas :
- Peintures murales, 1892-1899[6], en collaboration avec Ladislas Dymkovski :
- L'Annonciation ;
 - Apparition du Christ à Marie-Madeleine ;
 - Saint Nicolas apaisant les flots ;
 - Saint Nicolas faisant l'aumône.
 
 
 - Peintures murales, 1892-1899[6], en collaboration avec Ladislas Dymkovski :
 - Ernée, Hôtel-Dieu.
 - La Bazouge-de-Chemeré, église : vitrail.
 - Laval :
- Caisse d'épargne : peinture plafonnante[6].
 - église Saint-Sulpice de Fougères : verrière[10].
 - musée du Vieux-Château :
- dessins : Le Repos pendant la fuite en Égypte ; Marc Leclerc ; Portrait de Simone ; Abbaye de Clermont ; Aimez-vous ; Auguste Alleaume ; Baigneuses au crépuscule, soir d'été ; Château dans la région de Laval ; Château de Bel-Air ; Daniel Oehlert ; Dévotion à la beauté ; Étude de mouvement mécanique ; Étude pour espoir de retour 1935 ; Étude sur le mouvement perpétuel (plusieurs dessins) ; Femme assise ; La Chapelle cronaise ; La Buffardière ; Je vous salue Marie ; Intérieur de caserne ; Pierre-Hippolyte Le Tissier (député d'Indre-et-Loire 1820-1830) ; Le Seigneur est en Palestine ; Le Village de Gastines ; Médaille (projet) ; Médaille pour les artilleurs de la Grande Guerre ; Menu au mess de la Garde républicaine ; Moulin aux moines ; Paysage de mer ; Paysage (trois dessins) ; Pour une œuvre de guerre ; Presbytère de Notre-Dame des Cordeliers ; Projet de plafond pour la Caisse d'Épargne ; Promesse de Rédemption, Résurrection ; Promesse de Rédemption ; Recherche sur le mouvement perpétuel (plusieurs dessins) ; Soir de noce ; Un château près de Laval ; Un soir d'été ; Vitrail pour Notre-Dame-des-Airs près Saint-Cloud (deux dessins)[9] ;
 - huiles sur toiles : Fendeurs d'ardoises ; La Sainte Famille.
 
 
 - Nantes, musée des Beaux-Arts : Pomone, 1929, huile sur toile[11].
 - Renazé, ardoisière : Fendeurs d'ardoises.
 - Rennes, musée des Beaux-Arts :
- L'Attente, espoir de retour , huile sur toile ;
 - Main, étude pour espoir de retour, dessin ;
 - Tête et main , études pour espoir de retour, 1935, trois dessins.
 
 
Estampes
    
- Beethoven et sa muse.
 - Phalène et Feux follets, lithographie, 20,5 × 14,5 cm.
 - Saint Andoche, Saint Thyrse, et Saint Félix, martyrs, fête le , gravure, 15,5 × 16 cm.
 
Salons
    
- Salon des artistes français :
- 1887 : Fendeurs d'ardoises, huile sur toile.
 - 1913 : Le Coucher, huile sur toile.
 - 1938.
 
 
Expositions
    
- Jusqu'au , CIAP du château de Sainte-Suzanne, L'œuvre d'Auguste Alleaume, un maître verrier en Mayenne, suite de l'exposition du au .
 
Notes et références
    
- Archives de PAris, acte de décès no 66, vue 7 / 31.
 - « Notice de personne - Alleaume Ludovic », sur Catalogue général de la BnF, (consulté le ).
 - né le à Pellouailles. Serrurier à Pellouailles lors de son mariage, il est adjudant à l'École des arts et métiers d'Angers lors de la naissance de son fils. Il s'installe dans le quartier de la Doutre à Angers avec sa famille en 1850. Il se consacre à l'horlogerie en 1859, et est le concepteur de l'horloge astronomique du musée des Sciences de Laval (voir : laval.fr). En 1864, il fonde son établissement et obtient une médaille de bronze à l'Exposition universelle de Paris de 1889.
 - Qui eut neuf enfants.
 - play.google.com.
 - Port 1965, p. 12
 - Au no 49 rue de Bootz, actuelle rue du Dôme.
 - culture.gouv.fr.
 - « ALLEAUME Ludovic », sur Joconde (catalogue) du ministère de la Culture (consulté le ).
 - Notice no IM35000535, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
 - Notice sur museedartsdenantes.nantesmetropole.fr.
 
Annexes
    
    Bibliographie
    
- Dictionnaire Bénézit.
 - Célestin Port (édition révisée par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : A-C, t. 1, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (BNF 33141105, lire en ligne).
 - Mayenne, Arnaud Bureau, Auguste Alleaume, Peintre verrier, Nantes, Éditions 303, 2015 (ISBN 9791093572123).
 
Liens externes
    
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