Lorien (coloriste)

Touche-à-tout depuis l’enfance, Lorien a toujours eu à cœur de colorer le monde, comme les innocents et les licornes. Pour autant, il se fourvoie de voie très tôt. Parcours sup n’existant pas encore, il choisit assez étrangement la carrière de professeur d’éducation physique ou encore, à ses heures perdues (et il en a beaucoup) une vocation d’Eugénie mécanique. A cause qu’il était mauvais, Maïa s’amuse à lui dire : Et pourquoi que tu colorierais pas des BD comme tu aimes colorer le monde et les innocents. Et les licornes. L’argent ne coule pas à flot mais le Ricard menthe « Ah oui ! ». Amuse-Bouche trou de luxe, Lorien doit se rendre à l’évidence : c’est Toto qui lui faut. Depuis son petit salon, il lui pousse des envies de grandeurs. Que n’en fallait-il pas plus, que vinrent à sa rencontre Polo et Lylian pour un projet de Géants.

• Abinagouesh (Delcourt, collection Neopolis) : scénario Marc Tessier ; dessins Alexandre Lafleur ; couleurs Lorien (1 seul album, 1994)
• Les Blagues de Toto (Delcourt, collection Humour de rire) : scénario et dessins Thierry Coppée ; couleurs Lorien, Marmelade
• Le Donjon de Naheulbeuk (Clair de Lune, collection Sortilèges) : scénario John Lang ; dessins Marion Poinsot ; couleurs Lorien
• Les Géants (Glénat) : scénario Lylian ; dessins Paul Drouin ; couleurs Lorien
• Piraterie (Carabas, collection Les petits chats carrés) : scénario et dessins Mickaël Roux ; couleurs Lorien
• Zappa & Tika (Dupuis) : scénario et dessins Thierry Robin ; couleurs Lorien
• Un dragon comme pas deux (Delcourt) : scénario Laurent Turner ; dessins Mathieu Venant ; couleurs Lorien
• Fabien Nury (scénario), Thierry Robin (dessin) et Lorien (couleurs), La mort de Staline, Dargaud, 2010-2012