Les vécés étaient fermés de l'intérieur

Les vécés étaient fermés de l'intérieur est un film français réalisé par Patrice Leconte, sorti en 1976. Il s'agit du premier long métrage du réalisateur. Il s'agit d'une adaptation cinématographique des personnages Bougret et Charolles créés par Gotlib dans la série de bandes dessinées Rubrique-à-brac.

Synopsis

Le commissaire Pichard et l'inspecteur Charbonnier mènent une enquête de police extravagante sur un crime commis sans mobile apparent. Un poinçonneur d'autobus est retrouvé mort dans ses WC, victime d'un assassinat. Détail surprenant : le verrou était fermé de l'intérieur. S'ensuit une enquête pour le moins loufoque, dans laquelle les deux policiers se lancent sur des pistes improbables, avant que le commissaire Pichard ne parvienne finalement à faire la lumière sur cette affaire.

Fiche technique

Distribution

Production

Le tournage a lieu en partie dans le département du Val-d'Oise[1], à Marseille et Étretat.

Commentaire

Adaptation généralement considérée comme malheureuse, notamment par Jean Rochefort[2] qui a maintes fois déclaré considérer ce film comme « l'un des plus mauvais moments de sa carrière ». Il y a ainsi une véritable guerre ouverte entre le réalisateur et Rochefort qui le considère comme un incapable et convainc le producteur, la Gaumont, de superviser le tournage[3]. Cela n'empêchera pourtant pas Rochefort de tourner par la suite de nombreux films sous la direction de Leconte (Tandem, Ridicule, Les Grands Ducs…).

Analyse

Une fiction de fan relie ce film à Inspecteur la Bavure, réalisé quatre ans plus tard. Le personnage de l'inspecteur Charbonnier, vivant dans une période d'après-guerre, rappelle effectivement le père de l'inspecteur Michel Clément, visible dans le prologue en noir et blanc de ce second film, également incarné par Coluche.

Notes et références
  1. Comité du tourisme et des loisirs du Val-d'Oise, Val-d'Oise - terre de tournages (lire en ligne [PDF]), p. 41
  2. Patrice Leconte : cadreur supérieur, entretien, causeur.fr,
  3. Patrice Leconte, Je suis un imposteur, Flammarion, , p. 91

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