La Souriante Madame Beudet

La Souriante Madame Beudet est un film muet français réalisé par Germaine Dulac, sorti en 1923.

Il est souvent présenté comme le premier véritable film féministe[1], c'est une critique de la vie conjugale petite-bourgeoise.

Synopsis

Quelque-part en province, Madeleine Beudet (Germaine Dermoz) est très malheureuse dans son mariage bourgeois avec Monsieur Beudet (Alexandre Arquillière), de la firme Beudet et Labas, drapiers. Quand l’héroïne fait quelque chose de mal aux yeux de son mari, ce dernier prend son pistolet et le met sur sa tempe, jouant à se suicider. La protagoniste fuit la réalité en jouant du piano, interprétant Debussy, et en rêvassant. Un jour, Monsieur Beudet reçoit des billets pour aller voir Faust, mais Madame Beudet refuse de l’y accompagner. Seule dans la maison familiale, le piano verrouillé par son mari, elle tente d’échapper à la réalité à l’aide de son imagination, mais des réminiscences de son époux l’en empêchent et c’est alors que son désir de s’enfuir devient un désir de meurtre…

Fiche technique

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Distribution

Notes et références

  1. Maureen Turim le souligne dans l'ouvrage collectif Women and Experimental Filmmaking paru en 2005. Marie-Jo Bonnet le précise également dans Les Relations amoureuses entre les femmes du XVIe au XXe siècle (éditions Odile Jacob, 1995)

Liens externes

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