Léon Guy Dupuis
Biographie
    
Léon Guy Dupuis collabore à des périodiques et à des œuvres collectives en plus de diriger plusieurs projets littéraires et de participer à de nombreux spectacles littéraires[1],[2],[3].
En 2004, il collabore à la production du livre d'artiste Le théâtre des émotions /El Teatro de las Emociones coordonné par Corinne Larochelle, réunissant les œuvres de quatre poètes québécois (Bertrand Laverdure, Louis-Jean Thibault, Corinne Larochelle et Léon Guy Dupuis) et quatre poètes cubains, et visant à « voir comment des artistes québécois et cubains allaient exprimer leur rapport aux émotions à travers la rencontre des deux cultures »[1]. De 2004 à 2006, il participe au Festival Voix d’Amériques[4].
En 2006, il participe au cabaret-poésie Syllepses IV produit par Rhizome aux côtés de Mario Brassard, Dominic Gagné et Catherine Lalonde[2]. Cette même année, il participe à un spectacle littéraire produit par Rhizome qui s'intitule Territoires québécois, une « incursion de la poésie québécoise au cœur du territoire beat », présenté à la Maison française de l'Université de New York[3],[5].
Avec les poètes Bertrand Laverdure et Yannick Renaud, il fonde la compagnie de production de spectacles de poésie (Sic), qui a mis sur pied plusieurs soirées de poésie et présentée plusieurs spectacles de poésie dont Québecuba, avec le platiniste Martin Tétrault, d'abord présenté à Cuba (avec José Acquelin, Yannick Renaud, Bertrand Laverdure et lui-même) en 2007, spectacle mis au programme à la Maison de la culture Frontenac le 18 mars 2008[6],[7],[8].
En poésie, il fait paraître Rebours (Triptyque, 2002), un recueil de poèmes qui interroge « le rapport à l’autre grâce à une rigoureuse écriture de l’épure et de l’ellipse »[9],[10],[11]. En 2005, il publie Vous êtes ici, toujours chez Triptyque, une œuvre qui sonde « les zones troubles de l’érotisme »[9],[12].
Son écriture « visuelle, narrative, descriptive, attentive aux menus détails, produit des textes qui font penser à des séquences filmiques, certaines valant par la réserve, le ton clinique ou le pouvoir suggestif de l’écriture, d’autres donnant un peu trop dans la manière accrocheuse »[13].
Œuvres
    
    
Notes et références
    
- « Livres », Vie des arts, vol. 49, no 198, , p. 89–89 (ISSN 0042-5435 et 1923-3183, lire en ligne, consulté le )
 - Jean St-Hilaire, « Cabaret-poésie de Rhizome », Vendredi 14 avril 2006, le soleil •, p. B4 •
 - Richard Hétu, « QUAND TED KOPPEL SE PLANTE », La Presse •, , p. ARTS SPECTACLES21 •
 - « Léon Guy Dupuis », sur Les Filles électriques (consulté le )
 - New York University, « Québec Poets Perform at NYU’s Maison Française, Jan. 30 », sur NYU, (consulté le )
 - « PRODUCTIONS (SIC) », sur www.quebecentreprises.com (consulté le )
 - « Programme Maison de la culture Frontenac », sur ville.montreal.qc.ca, (consulté le )
 - Julie Tremblay, « Le Festival littéraire Metropolis bleu : Avoir la langue bien pendue », sur Voir.ca (consulté le )
 - Benoit Jutras, « Paul Chanel Malenfant et Léon Guy Dupuis : Voix de traverse », sur Voir.ca (consulté le )
 - David Cantin, « Parler de tout et de rien », Le Devoir •, , p. D3.
 - David Cantin, « Poésie : Voix croisées », Le Devoir •, , p. D4.
 - Thierry Bissonnette, « Subversions sages », Le Devoir •, , p. F5.
 - Gabriel Landry, « Le lieu et la formule », Voix et Images, vol. 31, no 2, , p. 165–171 (ISSN 0318-9201 et 1705-933X, DOI 10.7202/012885ar, lire en ligne, consulté le )
 
Voir aussi
    
    Articles connexes
    
Liens externes
    
- Léon Guy Dupuis, Le corps / Le langage, Université du Québec à Montréal
 
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