Léo Palacio
Léo Palacio, né Marius Jules Palacio à Oran en Algérie française le et mort à Fenouillet le [1], est un journaliste français.
Biographie
    
Pupille de la Nation, il suit des études supérieures de lettres, d'espagnol et d'histoire de l'art hispano-mauresque. Il devient journaliste, correspondant de guerre en Espagne pour l'agence Keystone, du côté des forces républicaines, à l'âge de 23 ans[2]. Mobilisé en 1939 dans un régiment d'artillerie, il est rapatrié en 1940 en Algérie.
Il s'engage dans la Résistance en 1941 à Oran[3]. Il participe, dans la clandestinité, au débarquement américain du . Il est alors nommé correspondant militaire pour le journal Combattant 44, destiné à l'armée française basée en Afrique du Nord. Il participe ensuite aux combats pour la Libération de la France. Il collabore à L'Écho d'Oran dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, tout en assurant les fonctions de correspondant du quotidien Le Monde à Oran[4]. Expulsé d'Algérie le , il entre alors au Monde où il achève sa carrière en tant que correspondant régional pour Midi-Pyrénées, le Pays basque et la Catalogne.
Publications
    
- Espagne d'hier, d'aujourd'hui, de demain, Alger, Machado
 - Le Dernier Atlante, Alger, Machado
 - De la Tunisie au Tyrol, Oran, André Fouques
 - Les Pieds-Noirs dans le monde, Paris, éditions John Didier, 1968
 - 1936 : La Maldonne espagnole ou la Guerre d'Espagne comme répétition générale du deuxième conflit mondial, préface d'André Fontaine, Toulouse, Privat, 1986
 
Distinctions
    
- Officier de la Légion d'honneur
 - Médaillé militaire
 - Commandeur de l’ordre national du Mérite à titre militaire
 - Titulaire de la croix de guerre 1939-1945 avec palmes et étoiles
 - Titulaire de la croix de la Valeur militaire avec étoiles
 - Titulaire de la croix du combattant volontaire de la Résistance
 
Notes et références
    
- Relevé des fichiers de l'Insee
 - Il réussit, en juillet 1936, à photographier deux bombardiers Savoia Marchetti qui ont dû se poser en catastrophe près de l'embouchure de la Moulouya ; André Fontaine souligne : « C'est la première preuve tangible qu'on allait détenir de l'intervention italienne dans la guerre d'Espagne » (préface de 1936 : La Maldonne espagnole)
 - Dans le réseau Henri d'Astier de la Vigerie
 - Jacques Isnard, Le Monde, 31 octobre 2008
 
Liens externes
    
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