Jules Voinot
Jules Voinot (Henri-Louis dit Jules), né le [1] et mort à Alger en 1913, était un architecte français. Ses réalisations sont caractéristiques de l'architecture néo-mauresque. Son père Auguste faisait partie des premiers employés du service algérien des Bâtiments Civils. Son frère Edmond Voinot (1859-1903) fut le 19ème maire d'Alger[2] de 1899 à 1901[3]. Il s'intèresse à l'architecture traditionnelle par le biais des ksours (fortins) d'Afrique du Nord[4].
Réalisations
- Observatoire d'Alger, situé à Bouzareah, et construit en 1885[2]. Une des premières réalisations de Voinot, il est en très grande partie inspiré de l'Observatoire de Nice[5] ;
- Grande Poste d'Alger avec Marius Toudoire[6]. Son style néo-mauresque est une tentative de réinterprétation de l'architecture traditionnelle. Sa construction qui renouvelle l'image d'Alger[7], est transformé en musée en 2014[8] ;
- Hôpital Mustapha Pacha en 1874[9] ;
- Modernisation de la Préfecture d'Alger de 1908 à 1913[10]. Le céramiste algérois Ernest Soupireau est chargé de l’ornementation intérieure[11] ;
- Le Petit Théâtre de l'Alhambra, en 1912 ;
- Les Galeries de la rue d'Isly[12].
Références
- VOINOT Henri Louis
- Fernand Pouillon, Dictionnaire des orientalistes de langue française, p. 968.
- Les Maires d'ALGER - 1830 - 1962.
- L’architecture domestique en terre entre préservation et modernité: cas d'une ville oasienne d'Algérie "Aoulef"
- L’inventaire et le patrimoine de l’astronomie : l’exemple des cercles méridiens et de leurs abris
- ALGER - (1830–1962) - Architectes et leurs réalisations
- La Grande Poste
- La Grande Poste d'Alger va devenir un musée
- L'Hôpital de Mustapha
- Alger 2010-11 Dominique Auzias, Jean-Paul Labourdette
- Une balade à travers la ville : Voyage au bout d’Alger
- Urbanisme et colonisation: présence française en Algérie, Saïd Almi
Galerie de photos
Vue de la Grande Poste, en soirée.
Entrée de la station de métro Tafourah - Grande Poste
Vue de la Grande Poste depuis le boulevard El Khettabi
Intérieur de la Grande Poste, à côté des guichets
Sources et bibliographie
- Fernand Pouillon, Dictionnaire des orientalistes de langue française, Éditions Karthala, 2008, 1007 pages. (ISBN 2845868022)
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