Joseph Hébert de la Rousselière

Joseph Hébert de la Rousselière, né le à Angers et mort le dans la même ville, est un docteur en médecine et horticulteur français.

Biographie

Joseph Henri René Hébert de la Rousselière est né en 1887 à Angers[1]. Issu d’une famille de médecins et de notaires, il est formé à l’externat Saint-Maurille d'Angers. Lors de la Première Guerre mondiale, il sert au front comme médecin aide-major au sein du 25e régiment de Dragons et reçoit quatre citations. Son service lui vaut d'être décoré de la Croix de guerre et fait chevalier de la Légion d'honneur[2]. Après la guerre, il reprend le cabinet de médecine générale de son père au 36 rue Lionnaise, dans la Doutre[3].

Il préside la section d'Action française d'Angers en 1925[4] puis la fédération d'Action française de Maine-et-Loire[5]. Son engagement au sein du mouvement royaliste est avéré au moins jusqu'en 1939[6].

Le 24 août 1927, il épouse Jeanne Marie Charlotte Pauline Tripier de Laubrière à Martigné-Briand dont il divorce en mai 1936. Le 29 juin 1936, il se remarie à Angers avec Marie Charlotte Bourtault[1].

Passionné par l’horticulture, il crée un jardin arboré, avec des plantes méditerranéennes sur son domaine de La Gagnerie dont il fait sa demeure principale en 1944[3]. En parallèle, il crée un arboretum de 7000 m² composé d’arbres rares[3].

Il préside Société d’horticulture d’Angers et de Maine-et-Loire pendant vingt et un ans de 1942 à 1963[7]. En 1947, il publie son œuvre essentielle L’Histoire des jardins d’Angers[3]. Il participe ainsi en 1954 au Congrès de la rose à Angers[8].

Sans héritier, le docteur lègue ses biens à la ville d’Angers en 1979. Enterré au cimetière de l'Ouest dans le carré 23, sa tombe figure parmi les plus remarquables du lieu[3],[9].

Archives

Sa bibliothèque personnelle intègre les collections de la Bibliothèque municipale. Le Musée des Beaux-Arts reçoit les toiles peintes du XVIIIe siècle de son salon de La Gagnerie[8].

Postérité

Une partie de son domaine est aménagé en espace vert au cœur du quartier de Monplaisir à Angers et devient le Parc Hébert de la Rousselière, également appelé le « Petit Bois »[8],[3].

Distinctions

Publications

  • Histoire des jardins d'Angers, Éditions de l'Ouest (1947)
  • Flèches (1966)
  • Du vin, du miel, du fiel (non daté)

Notes et références

  1. « Acte de naissance no 412 (vue 70/90) de Joseph Henri René Hébert de la Rousselière du registre des naissances de l'année 1887 du 1er arrondissement d'Angers » Accès libre (consulté le )
  2. Livre d'or de l'externat Saint-Maurille, (lire en ligne), p. 521-522
  3. Ville d'Angers, « Parc Hébert de la Rousselière : Angers.fr », sur www.angers.fr (consulté le )
  4. L’Action française, (lire en ligne) :
    « Nous avons en Anjou, des amis admirables, d'un dévouement et d'une activité sans limites. Je citerai notamment le docteur Hébert de la Rousselière, président de notre section d'Anjou »
  5. « Almanach de l'Action française », sur Gallica, (consulté le ), p. 476
  6. L’Action française, (lire en ligne) :
    « Le docteur Hébert de la Rousselière remercie M. de Lassus de ses paroles réconfortantes et souligna avec éloquence la marque ardente de l'Action française sur les esprits et les cœurs. »
  7. Archives patrimoniales de la ville d'Angers, « Le parc du docteur Hébert de La Rousselière, jardin des délices : Archives patrimoniales de la ville d'Angers », sur archives.angers.fr (consulté le )
  8. « Trésor du Mois : le fonds Hébert de la Rousselière - Commulysse », sur commulysse.angers.fr (consulté le )
  9. Archives patrimoniales de la ville d'Angers, « Le cimetière de l'Ouest : tombes remarquables, mémoires d'outre-Maine : Archives patrimoniales de la ville d'Angers », sur archives.angers.fr (consulté le )
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