Jean de Portugal (1842-1861)

Jean de Portugal (en portugais João Maria Fernando Pedro de Alcántara Miguel Rafael Gabriel Leopoldo Carlos António Gregorio Francisco de Assis Borja Gonzaga Félix de Saxe-Coburgo-Gotha e Bragança), infant de Portugal, prince de Saxe-Cobourg-Gotha, duc de Saxe, duc de Beja est le troisième fils de la reine Marie II de Portugal et de son époux le roi-consort Ferdinand II. Il est né le à Lisbonne[1], et mort le à Belém (Lisbonne) [1].

Biographie

La famille royale portugaise en 1854 : Fernando, Antonia, Luiz, Marie-Anne, Augusto et Joao
La famille royale portugaise en 1861 - Jean est assis à l'extrême gauche

Jean de Portugal naît au sein d'une fratrie de onze enfants, dont quatre meurent le jour de leur naissance. Ses deux sœurs survivantes sont Marie-Anne et Antonia. Il a également quatre frères : Pierre (lequel deviendra roi de Portugal en 1853 avant de mourir en 1861), Louis lequel lui succédera en 1861, Ferdinand lequel meurt aussi à l'adolescence en 1861 (la même année que leur frère aîné) et Auguste (1847-1889).

Jean reçoit une éducation militaire : il est colonel d'un régiment de cavalerie. En 1861, il se rend en Grande-Bretagne ainsi qu'en France en compagnie de son frère Louis. En visite à Compiègne, de retour d'une chasse-à-courre, Jean et Louis reçoivent une dépêche de Lisbonne leur annonçant la grave maladie de leur frère cadet Ferdinand, âgé de 15 ans. À leur arrivée à Paris, une seconde dépêche leur apprend la mort - survenue le - de leur frère, à la suite d'une fièvre endémique[2]. Ils quittent aussitôt leur résidence française et doivent renoncer à poursuivre leur voyage qui devait les mener à Turin. Les princes embarquent à Calais sur le bateau qui les mène à Londres avant de se rendre au Portugal[3]. Les princes arrivent à Lisbonne le et là ils apprennent que leur frère, le roi Pierre est mort, lui aussi, trois jours auparavant (le 11) de fièvre typhoïde et de choléra[4].

Louis devenant roi de Portugal, son frère Jean est donc l'héritier présomptif de la couronne durant moins de deux mois jusqu'à sa propre mort le des suites de fièvre typhoïde[5]. Il est inhumé dans le Panthéon royal des Bragance au Monastère de Saint-Vincent de Fora à Lisbonne.

Ces morts successives, ainsi que la maladie du roi Louis sont à l’origine d’une modification de la loi successorale disposant que les princesses sont aptes à succéder au trône et que la régence serait confiée au roi-consort Ferdinand II en cas de décès du roi Louis[6].

Honneurs

Décorations

L'infant Jean est :

Notes et références

  1. Michel Huberty, Alain Giraud, L'Allemagne dynastique, tome I Hesse-Reuss-Saxe, p.524
  2. L'Indépendance belge, 8 novembre 1861
  3. L'Indépendance belge, 9 novembre 1861
  4. Le Journal de Bruxelles, 16 novembre 1861
  5. ENACHE, Nicolas, La descendance de Marie-Thérèse de Habsbourg, reine de Hongrie et de Bohême, Paris, L'Intermédiaire des Chercheurs et Curieux, , 800 p. (ISBN 2-908003-04-X), p. 69
  6. Journal de Bruxelles, 4 janvier 1862
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