Jean-Baptiste Mayneaud de Pancemont

Jean-Baptiste François Mayneaud de Pancemont est un homme politique et magistrat français né le à Digoin (Saône-et-Loire) et mort le au château de Croix à Génelard (Saône-et-Loire).

Biographie

Il est le cinquième enfant de Hugues Mayneaud de Bisefranc, écuyer receveur des fermes du roi à Digoin, et de Marie-Jeanne Baudoin, fille de Joseph Baudoin, seigneur de Lavaux de Marvant[1].

Il se marie le , avec Amélie-Joseph Renaud de Boucly. Ils ont deux fils morts durant la campagne de Russie et une fille, Augustine-Adèle-Denise, qui épouse, en juin 1811 le comte de Tournon-Simiane.

Président à mortier au Parlement de Dijon sous Ancien Régime, il est arrêté comme suspect le 14 brumaire an II ()[2]. Il est détenu à Sainte-Pélagie. Il est libéré une première fois le 22 germinal an II (), puis est arrêté une seconde fois le 3 floréal (). Après la chute de Robespierre, le 2 fructidor (), le Comité de Sûreté générale lui redonne la liberté. Alors qu'il avait été président, il devient juge de paix à Palinges de 1797 à 1804.

L'empereur le nomme premier président de la cour d'appel de Nîmes en 1806 et maître des requêtes au Conseil d’État. Il est créé baron d'Empire le . Il est député de Saône-et-Loire en 1815, pendant les Cent-Jours. Il rédige le rapport du projet relatif aux mesures de salut public. Le , le gouvernement royal lui confie le titre de premier président honoraire. Le , il est fait comte de Pancemont.

Il meurt dans son château de Génelard.

Famille

Il a deux frères :

Distinctions

Annexes

Sources

Liens externes

Références

  1. L. Rhéty, Le patrimoine spirituel de Digoin, Paray-le-Monial, Monastère des dominicaines, , 230 p., p. 16
  2. Paul Montarlo, Les émigrés de Saône-et-Loire, Mémoires de la société éduenne, (lire en ligne), p. 145
  3. « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
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