Hassi Beïda
Hassi Beïda est une localité de la commune de Tabelbala, dans la wilaya de Béchar en Algérie, situé à la frontière entre l'Algérie et le Maroc[1].
| Hassi Beïda | |
| Administration | |
|---|---|
| Pays | |
| Région | Saoura | 
| Wilaya | Béchar | 
| Commune | Tabelbala | 
| Statut | poste frontière | 
| Géographie | |
| Coordonnées | 29° 32′ 15″ nord, 5° 41′ 12″ ouest | 
| Localisation | |
Géographie
    
Hassi Beïda est un des rares points d'eau dans cette région du Sahara, avec quelques palmiers perdus au milieu de collines de sable dur[2].
Toponymie
    
Le nom du village vient de l'arabe algérien « hassi » (puits) et « beida » (blanc), et signifie donc littéralement « le puits blanc ».
Histoire
    
 
À la fin septembre 1963, le roi Hassan II et Mohamed Oufkir décident d'envoyer des auxiliaires marocains de Tagounit pour reprendre Tinjoub et Hassi Beïda, au cœur du territoire « confisqué » par les Français[3]. Ces deux villages contrôlent la piste qui relie la côte de l'Algérie à Tindouf et au Sahara espagnol[4].
Le 8 octobre 1963, l'armée algérienne reprend Hassi Beida aux Marocains, faisant dix victimes côté marocain[5],[6].
Durant la semaine du 14 octobre 1963, l'armée Marocaine réoccupe l'oasis, faisant dix morts[6]coté Algérien. Les Marocains occuperont l'oasis jusqu'au cessez-le-feu[5].
Notes et références
    
- (en) « Hassi Beïda, Wilaya de Béchar, Algeria », sur glosk.com via Wikiwix (consulté le ).
 - (en-US) Peter Grose Special To the New York Times, « MOROCCANS HOLD OASIS AFTER FIGHT; Few Palms of Hassi Beida Focus of Frontier War », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
 - Pennell, p. 333 et Farsoun, p. 13.
 - Farsoun, p. 13.
 - (en) Richard F. Nyrop, Area Handbook for Morocco Volume 550, U.S. Government Printing Office, , 403 p. (lire en ligne), p. 312
 - (en) Lincoln P. Bloomfield, Amelia Catherine Leiss, The Controlp of Local Conflict A Design Study on Arms Control and Limited War in the Developing Areas · Volumes 1-3, Center for International Studies, Massachusetts Institute of Technology, (lire en ligne), p. 517-518
 

