Frédéric de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg (1891-1965)

Frédéric de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg, (en allemand : Friedrich zu Schleswig-Holstein-Sonderburg-Glücksburg) est né au château de Grünholz le et mort à Cobourg le .

Il est duc de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg, puis de 1934 à 1965, duc de Schleswig-Holstein.

Famille

Cercle familial

Frédéric de Schleswig-Holstein, né en 1891, est le cinquième enfant et le fils unique de Frédéric-Ferdinand de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg (1855-1934) et de Caroline-Mathilde de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Augustenbourg (1860-1932), mariés en 1885[1].

Parmi ses cinq sœurs, deux d'entre elles ont contracté des mariages prestigieux : Victoria Adélaïde (1885-1970), mariée en 1905 avec Charles Edouard, duc de Saxe-Cobourg-Gotha, chef de sa maison et Alexandra-Victoria de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg (1887-1957), unie en 1908 avec Auguste-Guillaume de Prusse, devenant dès lors la bru de Guillaume II, empereur allemand[2].

Mariage et descendance

Le , Frédéric de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg, épouse à Cobourg sa cousine issue de germain Marie Melita de Hohenlohe-Langenbourg (1899-1967), une arrière-petite-fille de la reine Victoria de Grande-Bretagne[2].

Quatre enfants sont nés de cette union[3],[4] :

Biographie

Frédéric de Schleswig-Holstein intègre la marine impériale où il devient lieutenant-capitaine. En 1920, il rejoint le corps Holsatia, association étudiante de l'Université Christian-Albrecht de Kiel[5]. En 1922, il est nommé président du Club automobile de Schleswig-Hosltein[6]. Fort du soutien du réformateur et pédagogue Kurt Hahn, le duc Frédéric fonde l'internat du château de Louisenlund et crée la Fondation Louisenlund dans laquelle il est fort actif[7].

Honneur

Généalogie

Frédéric de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg appartient à la première branche (lignée de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Beck) issue de la première branche de la Maison de Schleswig-Holstein-Sonderbourg, elle-même issue de la première branche de la Maison d'Oldenbourg. En qualité d'agnat de sa famille, le duc Frédéric, cousin germain du père du roi Haakon VII, est, en 1935, l'un des héritiers au trône de Norvège[8].

Références

  1. Huberty et al. 1994, p. 256-7.
  2. Huberty et al. 1994, p. 283.
  3. Huberty et al. 1994, p. 323.
  4. Tourtchine 1989, p. 118-9.
  5. (de) Louis Ferdinand Wentz, « Die Mitglieder der Holsatia », Festschrift des Corps Holsatia, vol. 4-5, .
  6. (de) « Schleswig-holsteinischer-automobil-club.de », sur schleswig-holsteinischer-automobil-club.de, (consulté le ).
  7. (de) Inga Griese, « Louisenlund – Wie die Elite ausgebildet wird », sur welt.de, (consulté le ).
  8. Almanach de Gotha, Justus Perthes, (lire en ligne)

Bibliographie

  • Michel Huberty, Alain Giraud, F. Magdelaine et B. Magdelaine, L’Allemagne dynastique, t. VII : Oldenbourg, Le Perreux-sur-Marne, A. Giraud, , 767 p. (ISBN 978-2-90113-807-5).
  • Jean-Fred Tourtchine, Les manuscrits du CEDRE : Le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, vol. 2, Paris, CEDRE, , 198 p. (ISSN 0993-3964).

Liens externes

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