Franche-Comté électronique mécanique thermique et optique - Sciences et technologies
L'institut FEMTO-ST (Franche-Comté Électronique Mécanique Thermique et Optique - Sciences et Technologies) est une unité mixte de recherche associée au CNRS (UMR 6174) et rattachée simultanément à :
- l'université de Franche-Comté (UFC) ;
 - l'École nationale supérieure de mécanique et des microtechniques de Besançon (ENSMM) ;
 - l'université de technologie de Belfort-Montbéliard (UTBM) ;
 - l'université Bourgogne - Franche-Comté (UBFC).
 
Cet institut a été créé le par la fusion de cinq laboratoires de Franche-Comté actifs dans les domaines de la mécanique, de l'optique et des télécommunications, de l'électronique, du temps-fréquence, de l'énergétique et de la fluidique. En 2011, il incorpore le laboratoire d'informatique de l'UFC, qui devient le 7e département de l'institut.
FEMTO-ST compte aujourd'hui plus de 700 membres et constitue l'un des plus gros instituts de recherche dans les sciences de l'ingénieur en France[1]. Il est présent en Franche-Comté sur trois sites géographiques, à Besançon, Belfort et Montbéliard.
Départements
    
FEMTO-ST est constitué de sept départements, soutenu par différents services communs dont une plateforme technologique de micro/nanofabrication à l'état de l'art, qui fait partie du réseau national des six centrales de technologie du CNRS (RENATECH)[2].
Évaluation
    
L'institut a été noté A+ lors de l'évaluation par l'AERES en 2010[3], plaçant de facto l'institut dans les 30 % de tête des laboratoires de recherche en sciences de l'ingénieur en France.
Récompenses
    
FEMTO-ST a reçu de nombreuses récompenses.
- Concours Microns d'or :
- 2022 : Micron d'or catégorie « Démonstrateurs et prototypes micro et nano systèmes réservés aux laboratoires », pour une micro-pince optique à l'extrémité d'une fibre optique,
 - 2018 : Micron d'or catégorie « Prototypes microsystèmes réservés aux organismes de recherche », pour le premier robot parallèle miniature à sept degrés de liberté, intégrant une fonction de préhension,
 - 2016 : mention spéciale du jury, pour la réalisation de micro et nanocomposants électro-optiques membranaires,
 - 2014 : mention spéciale du jury, pour la réalisation d'un microsystème intégré dans la tête d'un endoscope destiné à la chirurgie laser robotisée des cordes vocales,
 - 2012 : Micron d'or catégorie «Prototypes microsystèmes réservés aux organismes de recherche », pour une horloge atomique basée sur les technologies MEMS,
 - 2010 : Micron d'or catégorie «Prototypes microsystèmes réservés aux organismes de recherche », pour une technique d'usinage laser femtoseconde, permettant de produire dans des matériaux comme du verre des nano canaux à haut rapport de forme,
 - 2010 : mention spéciale du jury, pour un micro convoyeur de technologie microfluidique permettant, par lévitation, le déplacement, le tri et le positionnement de micro pièces,
 - 2008 : Micron d'or catégorie «Prototypes microsystèmes réservés aux organismes de recherche », pour une station robotisée de micro-assemblage par manipulation directe des composants microtechniques,
 - 2006 : Micron d'or catégorie «Prototypes microsystèmes réservés aux organismes de recherche », pour un micro laboratoire permettant la manipulation et la qualification d'ovocytes,
 - 2006 : mention spéciale du jury, pour un micro-modulateur à cristal photonique haute performance sur niobate de lithium[4].
 
 
Références
    
- Monique Clemens, « Sciences de l'ingénieur : Femto-ST, un institut de recherche XXL », sur lesechos.fr,
 - « Ressources et savoir-faire », sur renatech.org, (consulté le ).
 - [PDF]
 - « Concours Microns et Nano d'Or - Récompenser l'innovation », sur Micronora (consulté le ).
 
Voir aussi
    
    Liens externes
    
- Ressources relatives à la recherche :
 - Site officiel
 
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