Famille Friant
La famille Friant est une famille française originaire de Morlancourt dans le département de la Somme titrée comte d'Empire le 5 octobre 1808.
| Famille Friant | ||
  Armes de la famille.  | ||
| Blasonnement | Coupé: au 1 de gueules à une piramide d'or, maçonnée de sable; au 2 de sable à quatre têtes de cheval d'argent, 2 et 2. | |
|---|---|---|
| Période | XVIIIe siècle-XIXe siècle | |
| Demeures | Château de Seraincourt (Val-d'Oise) | |
| Fonctions militaires | Général de brigade  Général de division  | 
|
| Récompenses civiles | Pair de France | |
Personnalités
    
- Louis Friant, comte de l'Empire  en 1808, né le 18 septembre 1758 à Morlancourt dans le département de la Somme, était le fils de Louis Friant, épicier et fabricant de cires dans ce village, et de Marguerite Quequet[1]. Il s'engagea en 1781 dans les gardes françaises. Il fut nommé général de brigade le 16 thermidor an II, prit part à l'expédition d'Égypte et se distingua par sa valeur à la bataille des Pyramides. Il devint général de division le 18 fructidor an VII et reçut le titre de comte de l'Empire par lettres patentes du 5 octobre 1808. Il fut appelé à la Chambre des Pairs pendant les Cent-jours, vécut ensuite dans la retraite après le rétablissement de la monarchie et mourut en 1829 à Guillonet (Seine-et-Oise). Marié en 1788  à Joséphine-Emmanuelle-Rose Martin (décédée en 1793), il se remaria en 1804 à Louise-Charlotte Leclerc, sœur des généraux Leclerc (décédée sans postérité en 1853)[2]. Il fut chevalier, grand officier (1804) et grand-croix (1805) de la Légion d'honneur[3].
- Jean-François Friant, 2e comte Friant (dit d'abord "le baron Friant"), fils du précédent et de Joséphine-Emmanuelle-Rose Martin. Né le 3 décembre 1790 à Paris et mort le 8 juin 1867 à Seraincourt (Val-d'Oise). Chef d'escadron en 1813, il devint général de brigade en 1829. Il fut chevalier (1812), officier (1814) et commandeur (1832) de la Légion d'honneur[4]. Marié en 1821 à Elisa Seguin, il mourut en 1867. Il eut deux enfants : Louis-Gilbert-François-Léon Léon et Marie Émilie (madame Drake del Castillo)[2].
- Louis-Gilbert-François-Léon Friant, 3e et dernier comte Friant, fils du précédent et de Elisa Seguin, il nait le 16 avril 1822 à Paris et meurt le 22 août 1899 à Paris[5]. En 1883, il devint Général de division et inspecteur général permanent de cavalerie. Il fut chevalier (1888) officier (1871) et commandeur (1888) de la Légion d'honneur[5].
 
 
 - Jean-François Friant, 2e comte Friant (dit d'abord "le baron Friant"), fils du précédent et de Joséphine-Emmanuelle-Rose Martin. Né le 3 décembre 1790 à Paris et mort le 8 juin 1867 à Seraincourt (Val-d'Oise). Chef d'escadron en 1813, il devint général de brigade en 1829. Il fut chevalier (1812), officier (1814) et commandeur (1832) de la Légion d'honneur[4]. Marié en 1821 à Elisa Seguin, il mourut en 1867. Il eut deux enfants : Louis-Gilbert-François-Léon Léon et Marie Émilie (madame Drake del Castillo)[2].
 
- On peut rattacher à la famille des comtes Friant, deux personnalités du même village de Morlancourt, issus d'un cousin germain du général Louis Friant[6]
 
- Louis-François Friant, né le 13 janvier 1801 à Morlancourt dans le département de la Somme et mort le 15 mai 1867, il est le fils de Nicolas-Louis Friant, ménager et de Catherine Leguai. Capitaine-trésorier au 55e régiment d'infanterie de ligne en 1838, il termine sa carrière comme major de la place de Lyon[6]. Il fut chevalier de la Légion d'honneur le 15 avril 1846[7]. Marié à Morlaincourt le 11 octobre 1819 à Marie-Louise-Florentine Beauval, il fut le père Louis-François, qui suit.
- Louis-François Friant, né le 23 novembre 1822 à Morlancourt (Somme) et mort le 25 février 1909 à Morlancourt, il est le fils de Louis-François Friant et de Marie-Louise Florentine Beauval (et le petit-fils de Nicolas-Louis Friant, ménager, demeurant à Morlancourt). Entré à l'école spéciale militaire en 1841, il fut chef de bataillon au 11e régiment de ligne en 1864, et termina sa carrière comme lieutenant-colonel[6]. Il fut Chevalier (1860) puis officier de la Légion d'honneur (1872)[8].
 
 
Résidences
    
- Château de Seraincourt
 - Prieuré de Gaillonet
 
Hommages
    
- Rue Friant dans le 14e arrondissement de Paris
 - Avenue du Général Friant à Savigny-sur-Orge.
 - Rue Friant à Sartrouville.
 - Nom Friant gravé sur l'Arc de triomphe (8e colonne).
 - Croiseur de combat de la marine nationale française classe Friant.
 - Caserne Friant à Amiens
 - Square Louis Friant à Morlancourt.
 - Monument à la gloire du général Friant à Morlancourt.
 
Notes et références
    
- Maurice Leroy, Histoire de Morlaincourt, Impr. Yvert, 1904, page 420.
 - Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, volume XIX. For-Fyo, 1927, pages 281-282.
 - Base Léonore : dossier de la Légion d'honneur LH/1037/87
 - Base Léonore : dossier de la Légion d'honneur LH/1037/86.
 - Base Léonore : dossier de la Légion d'honneur LH/1037/90.
 - Maurice Leroy, Histoire de Morlancourt, Impr. Yvert, 1904, pages 435-437.
 - Base Léonore : dossier de la Légion d'honneur : LH/1037/88.
 - Base Léonore : dossier de la Légion d'honneur LH/1037/89.
 
Bibliographie
    
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, volume XIX. For-Fyo, 1927, pages 281-282.
 - Maurice Leroy, Histoire de Morlancourt, Impr. Yvert, (lire en ligne), p. 420-435.
 - Vie militaire du lieutenant-général comte Friant par le comte Jean-François Friant, son fils
 - Le Général Friant par E.-E. Théodule
 
- Portail de la généalogie
 - Portail du Premier Empire
 - Portail de la France au XIXe siècle
 
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons – Attribution – Partage à l’identique. Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.
_hors_Empire.svg.png.webp)