Famille Cromot
La famille Cromot est une famille anoblie en 1761 pour faits militaires et éteinte en 1845.
| Cromot | |
| Blasonnement | D'azur au sautoir engrêlé d'or cantonné de quatre clés d'argent, les pannetons en haut[1]. | 
|---|---|
| Période | XVIIe - XIXe | 
| Pays | France | 
| Demeures | Château du Bourg-Saint-Léonard | 
| Charges | surintendant des Bâtiments, Manufacture, Arts et Jardins de Monsieur maître des requêtes conseiller d'État préfet  | 
| Fonctions militaires | maréchal de camp | 
Elle a compté plusieurs hauts magistrats sous l'Ancien Régime et pendant la Restauration.
Origines
    
La famille Cromot est une famille bourguignonne[2]. originaire d'Avallon. La filiation suivie remonte à Jean Cromot, vivant en 1686[3].
Le fils de Jean Cromot, Charles-Robert Cromot, capitaine au régiment de Tavanes, est anobli en 1761[3],[4]. Il épouse Marguerite-Charlotte Boudrey, fille d’Edme Boudrey, receveur au grenier à sel d’Avallon. Ils ont seize enfants, dont l'ainé est Jules-David Cromot, baron du Bourg[4].
Personnalités marquantes
    
- Jules-David Cromot du Bourg (1725-1786) surintendant des Finances et Bâtiments de Monsieur, futur Louis XVIII.
 - Maxime de Cromot du Bourg (1756-1836), fils du précédent, officier qui participe à la guerre d'indépendance des États-Unis puis combat contre la Révolution française.
 - Anne David Sophie Cromot de Fougy, (1760-1845), fils du premier et frère du précédent, magistrat sous l'Ancien Régime et préfet à la Restauration.
 
Portraits
    
Jules-David Cromot, baron du Bourg, œuvre de Jean-Baptiste Lemoyne (1704-1778), marbre, vers 1757, Washington, National_Gallery_of_Art[5].
Propriétés
    

Ancien hôtel particulier Cromot de Bourg, Cour Cadet, 9 rue Cadet à Paris.
Héraldique
    
D'azur au sautoir engrêlé d'or cantonné de quatre clés d'argent, les pannetons en haut[1].
Références
    
- Du Mesnil du Buisson 1970, p. 205.
 - Gatry 1902, p. 283.
 - Nicolas 1998, p. 151.
 - Sciama 2006, p. 63.
 - Hervé Cabezas, « Le buste Maurice-Quentin de La Tour par Jean-Baptiste Lemoyne: », Dix-huitième siècle, vol. n° 55, no 1, , p. 365–383 (ISSN 0070-6760, DOI 10.3917/dhs.055.0365, lire en ligne, consulté le ).
 
Voir aussi
    
    Bibliographie
    
- Abbé Gatry, « Le Bourg Saint-Léonard et ses seigneurs », Bulletin de la Société historique et archéologique de l'Orne, vol. 21, , p. 282-290 (lire en ligne).
 - Robert du Mesnil du Buisson, « La construction du château du Bourg-Saint-Léonard, dans l'Orne », Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France, vol. 1968, no 1, , p. 202–208 (DOI 10.3406/bsnaf.1970.1717, lire en ligne, consulté le ).
 - Sylvie Nicolas, Les derniers maîtres des requêtes de l'Ancien Régime (1771-1789) : Dictionnaire prosopographique, Paris, École des Chartes, coll. « Mémoires et documents de l'École des Chartes » (no 51), , 399 p. (ISBN 2-900791-21-9).
 - Cyrille Sciama, « Le comte de Provence et son surintendant des Bâtiments : un partenariat original, 1771-1791 », Revue d'histoire moderne et contemporaine, vol. 53-3, no 3, , p. 61-76 (ISSN 0048-8003 et 1776-3045, DOI 10.3917/rhmc.533.0061, lire en ligne, consulté le ).
 
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