Eta Sagittae

Eta Sagittae (η Sge) est une étoile géante de la constellation boréale de la Flèche. Elle est faiblement visible à l'œil nu, ayant une magnitude apparente de 5,09[2]. L'étoile présente une parallaxe annuelle de 20,87 mas mesurée par le satellite Gaia, ce qui permet d'en déduire qu'elle est distante de  156 a.l. ( 47,8 pc) de la Terre[1]. Elle s'en rapproche à une vitesse radiale héliocentrique de −40,7 km/s[1]. Il y a une probabilité de 61,1 % qu'elle soit membre du courant d'étoiles Hyades-Pléiades, un groupe d'étoiles qui semblent partager un mouvement commun dans l'espace[8].

Eta Sagittae est une étoile géante rouge évoluée de type spectral K2 III[4]. Elle est âgée d'environ 1,7 milliard d'années[7] et c'est une géante du red clump, qui génère son énergie par la fusion de l'hélium dans son noyau[3]. L'étoile est 1,7 fois plus massive que le Soleil et son rayon est sept fois plus grand que le rayon solaire. Elle est 26 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 4 784 K[7].

Notes et références

  1. (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674, , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  2. (en) A. N. Argue, « UBV photometry of 550 F, G and K type stars », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 133, no 4, , p. 475–493 (DOI 10.1093/mnras/133.4.475 Accès libre, Bibcode 1966MNRAS.133..475A)
  3. (en) David R. Alves, « K-Band Calibration of the Red Clump Luminosity », The Astrophysical Journal, vol. 539, no 2, , p. 732–741 (DOI 10.1086/309278, Bibcode 2000ApJ...539..732A, arXiv astro-ph/0003329)
  4. (en) Nancy G. Roman, « The Spectra of the Bright Stars of Types F5-K5 », The Astrophysical Journal, vol. 116, , p. 122 (DOI 10.1086/145598 Accès libre, Bibcode 1952ApJ...116..122R)
  5. (en) * eta Sge -- High Proper Motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  6. (en) J. Setiawan et al., « Precise radial velocity measurements of G and K giants. Multiple systems and variability trend along the Red Giant Branch », Astronomy & Astrophysics, vol. 421, , p. 241–254 (DOI 10.1051/0004-6361:20041042-1 Accès libre, Bibcode 2004A&A...421..241S)
  7. (en) J. Maldonado, E. Villaver et C. Eiroa, « The metallicity signature of evolved stars with planets », Astronomy & Astrophysics, vol. 554, , p. 18, article no A84 (DOI 10.1051/0004-6361/201321082, Bibcode 2013A&A...554A..84M, arXiv 1303.3418)
  8. (en) B. Famaey et al., « Local kinematics of K and M giants from CORAVEL/Hipparcos/Tycho-2 data. Revisiting the concept of superclusters », Astronomy & Astrophysics, vol. 430, no 1, , p. 165–186 (DOI 10.1051/0004-6361:20041272, Bibcode 2005A&A...430..165F, arXiv astro-ph/0409579)

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