Dinho Chingunji

Eduardo Jonatão Samuel "Dinho" Chingunji, né le 7 septembre 1964 à Lubango, est un ingénieur et homme politique angolais [1].

Biographie

Né le 7 septembre 1964 à Lubango, capitale de la province angolaise de Huíla, il est le fils du militaire Kafundanga Chingunji[2]. Il porte un nom presque identique à celui de son grand-père, Eduardo Jonatão Chingunji[3].

Il rejoint l'Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola (UNITA), un groupe rebelle anti-colonial et pro-occidental en Angola. Pendant la guerre civile angolaise (1975-2002), de nombreux membres de la famille de Chingunji, dont le commandant Samwimbila Chingunji et le diplomate Tito Chingunji sont morts dans des circonstances mystérieuses[4]. Des rumeurs attribuent leur mort à des complots d'assassinat ordonnés par le chef de l'UNITA, Jonas Savimbi[5],[6].

Dinho échappe à ce destin en étudiant à l'étranger, sous la protection d'un groupe d'intellectuels dissidents de l'UNITA, comprenant Georges Chikoti, Sousa Jamba, Dias Kanombo, Lindo Kanjunju et André Yamba Yamba[4].

Les troupes angolaises tuent Jonas Savimbi en 2002, mettant ainsi fin à la guerre civile. L'UNITA tient son neuvième Congrès à Viana, du 24 au 27 juin 2003. Chingunji, Isaías Samakuva et Paulo Lukamba Gato candidatent pour la présidence de l'UNITA au Congrès. Chingunji perd lourdement contre Samakuva, n'obtenant que 20 voix contre 1 067 voix pour Samakuva[6].

En 2005, il est ministre de l'Hôtellerie et du Tourisme[7].

Il se présente comme tête de liste du Parti nationaliste pour la justice en Angola (P-NJANGO) lors des élections générales angolaises de 2022[8], mais n'obtient pas de siège à l'Assemblée nationale.

Notes et références

(pt) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en portugais intitulé « Dinho Chingunji » (voir la liste des auteurs).
  1. (pt) « Dinho Chingunji, desmente o escândalo sobre o ocorrido no Cuando-Cunbango », sur gazeta24h.com,
  2. (pt) « Dinho Chingunji quer "servir o povo" », sur dw.com,
  3. (pt) « Entrevista Essencial com Dinho Chingunji », sur radioplaydigital.com,
  4. (pt) « A saga dos Chingunji », sur d-nb.info, Nação Ovimbundo,
  5. (en) James W. Martin, Historical Dictionary of Angola,
  6. (en) Victoria Brittain, Death of Dignity: Angola's Civil War, , 18–19 p.
  7. Allafrica, « Angola: Le ministre du Tourisme et la qualification des Palancas Negras », sur allafrica.com, (consulté le )
  8. (pt) « P-Njango liderado por Eduardo Chingunji quer eleger entre 8 e 30 deputados », www.angola24horas.com, (consulté le )
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