Deux bras levés (hiéroglyphe égyptien D28)
Les deux bras levés, en hiéroglyphes égyptiens, sont classifiés dans la section D « Parties du corps humain » de la liste de Gardiner ; cet hiéroglyphe y est noté D28.
| Deux bras levés | ||

Version hiératique et hiéroglyphique
Représentation
Il représente deux bras levés vers le ciel ou tendu (peut être comme pour embrasser). Dans les écritures cursives, le trait entre les bras rappelle la saillance des épaules. Il est translittéré kȝ.
Utilisation
C'est un idéogramme du terme kȝ « Ka, âme, esprit, essence (d'un être), personnalité, chance, destin, fortune, volonté (du roi), royauté, bonne volonté, bon vouloir, spectre, fantôme »[1],
d'où découle sa valeur en tant que phonogramme bilitère de valeur kȝ.
Exemples de mots
| kȝr | kȝ.t | ḥkȝw | |||||||||||||
| nc- naos, chapelle, sanctuaire | nc- travail, tâche, activité,
construction, œuvre, métier manuel |
nc- magie, pouvoir magique,
incantations magiques |
Notes et références
- Erman et Grapow 1926, p. 86.
Bibliographie
- Alan Henderson Gardiner, Egyptian Grammar: Being an Introduction to the Study of Hieroglyphs, [détail des éditions] (lire en ligne).
- Pierre Grandet et Bernard Mathieu, Cours d'égyptien hiéroglyphique [détail des éditions].
- Raymond Oliver Faulkner et Association Medjat, Dictionnaire Faulkner / Medjat (Dictionnaire en ligne), Projet Rosette / Griffith Institute (lire en ligne).
- Adolf Erman et Hermann Grapow, Wörterbuch der ägyptischen Sprache, vol. V, (lire en ligne).
- Portail de l’Égypte antique
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