Colonel Delorme
Le colonel Delorme , né Hippolyte Louis Maurice Delorme à Issoudun (Indre) le 5 juin 1833[1],[2], est un des neuf officiers fédérés à être fusillés dans la nuit du 29 au dans les fossés du château de Vincennes.
Rapportées par Prosper-Olivier Lissagaray dans son Histoire de la Commune de 1871, ses dernières paroles à l'attention du Versaillais commandant le peloton d'exécution sont : « Tâtez mon pouls, voyez si j'ai peur. »
Son nom est présent sur une plaque apposée dans les fossés, aux côtés de ceux du sergent Merlet[alpha 1], du colonel Nicolas Faltot[alpha 2] « et de tous les officiers, sous-officiers et soldats des bataillons fédérés de la Garde nationale occupant le fort fusillés à cette place du 29 au [...] ». La plaque est erronée, Merlet et Faltot n'ont pas été fusillés.
Sources
    
    Bibliographie
    
- Prosper-Olivier Lissagaray, Histoire de la Commune de 1871, E. Dentu, , 569 p. (lire sur Wikisource), p. 373
 - Sylvie Pépino et Charles Fernandez, « La commission patrimoine : Les fusillés de Vincenne », La Commune, Les Amies et Amis de la Commune de Paris 1871, no 82, 2e trimestre 2020, p. 12-16 (lire en ligne [PDF])
 
Liens externes
    
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Notes et références
    
- notice DELORME Louis, Maurice par Jean Maitron, Pierre-Henri Zaidman , version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 10 mai 2021
 - Archives départementales de l'Indre Acte de naissance no 158 dressé à Issoudun, vue 54 / 130
 
- « Merlet », sur Le Maitron en ligne, .
 - « Faltot Nicolas, Dominique, Victor », sur Le Maitron en ligne, .
 
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