Charles Froment
Charles Froment, né le à Nîmes et mort le à Paris, est un peintre français, principalement connu, sous les pseudonymes de Fertom et de Chassezac, en tant qu'illustrateur, dessinateur de presse et caricaturiste.
Biographie
    
Né à Nîmes le 30 octobre 1854, Charles-Jean-Justin Froment est le fils de Jeanne-Marie Froment, née Mourgues, et de Jean-Justin Froment, commis-négociant natif des Assions[1]. Ce village ardéchois est longé par un affluent de l'Ardèche nommé le Chassezac.
Si Froment s'est souvenu de ses racines familiales ardéchoises en signant du pseudonyme de « Chassezac » quelques caricatures publiées dans Le Triboulet[2], il a surtout utilisé une anagramme approximative de son patronyme : « Fertom »[3].
Actif dans la presse entre 1883 et 1916, Fertom a fait ses débuts dans des journaux satiriques monarchistes (La Comédie politique et Le Triboulet)[4]. Au cours des dernières années du XIXe siècle, il est devenu l'un des principaux dessinateurs de l'hebdomadaire antidreyfusard Le Pilori.
Également peintre, Froment a notamment exposé au Salon des indépendants.
Le 14 juillet 1898, Charles Froment a épousé Louise-Lidie Chizat, sœur de l'homme de lettres Émile Chizat[5].
Charles Froment est mort le 19 août 1928 en son domicile du no 34 de la rue Monsieur-le-Prince[6].
Dessins dans la presse
    
Charles Froment a collaboré aux publications suivantes :
- La Comédie politique (1883)[4]
 - L'Art culinaire (1884-1910)[7]
 - Le Triboulet (1886-1887)[4]
 - L'Autorité (1892)[8]
 - Le Pilori (1894-1898)[4]
 - Polichinelle (1899)[4]
 - Nos Caricatures (1899)[4]
 - Le Rire (1899-1900)[4]
 - Le Petit Illustré amusant (1900-1905)[4]
 - Le Bon vivant (1900-1901)[4]
 - La Caricature (1900-1903)[4]
 - Le Grelot (1900-1902)[4]
 - Zig-Zag (1901)[4]
 - L’Écho du 2e (1902)[4]
 - La Trique (1902)[4]
 - L'Actualité (1903)[4]
 - La Tomate (1903)[4]
 - Le Veau d'or (1904-1905)
 - La Gazette de la capitale et du parlement (1904-1907)[4]
 - L'Indiscret (1905)[4]
 - Le Petit Panache (1905)[4]
 - Miousic (1905)[4]
 - Qui lit rit (1907)[4]
 - Fillette (1909)[4]
 - Le Charivari (1910-1916)[4]
 
- Quelques œuvres de Charles Froment
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Illustration des Merveilleuses aventures d'un veloceman de Léon Pontet (1893)._cropped.jpg.webp)
« Les fumisteries d'un sénateur » (Le Pilori, 5 décembre 1897)..JPEG.webp)
« Transformation » (Miousic, 1er janvier 1905).
Notes et références
    
- Archives départementales du Gard, état civil de Nîmes, registre des naissances de 1854, acte no 1458 (vue 378 sur 462).
 - Grand-Carteret (p. 603) a indiqué que « Chassezac » était le pseudonyme d'un artiste nommé Froment, que François Solo (p. 313) identifie par erreur à Eugène Froment.
 - L'Art culinaire, supplément du 15 décembre 1893, p. XVI (consultable en ligne sur Gallica).
 - Solo, p. 290.
 - Archives des Hauts-de-Seine, état civil de Châtillon, registre des mariages de 1898, acte no 8 (vue 6 sur 15).
 - Archives de Paris, état civil du 6e arrondissement, registre des décès de 1928, acte no 1693 (vue 30 sur 31).
 - L'Art culinaire, 15 janvier 1908, p. 18.
 - L'Autorité, 30 mars 1892, p. 1.
 
Voir aussi
    
    Bibliographie
    
- John Grand-Carteret, Les Mœurs et la caricature en France, Paris, Librairie illustrée, 1888, p. 603 (consultable en ligne sur Gallica).
 - Philippe Jones, « La presse satirique illustrée entre 1860 et 1890 », Études de presse, vol. VIII, no 14, 1956, p. 108 (consultable en ligne sur Gallica).
 - François Solo et Catherine Saint-Martin, Plus de 5000 dessinateurs de presse & 600 supports en France de Daumier à l'an 2000 (Dico Solo), Vichy, Aedis, 2004, p. 290.