Chanson et danses
Chanson et danses, op. 50, est une œuvre de musique de chambre de Vincent d'Indy composée en 1898 pour septuor d'instruments à vent.
| Chanson et danses op. 50 Divertissement pour instruments à vent | |
  Couverture de la partition, éditions Durand (1899).  | |
| Genre | Septuor | 
|---|---|
| Nb. de mouvements | 2 | 
| Musique | Vincent d'Indy | 
| Effectif | 1 flûte, 1 hautbois, 2 clarinettes, 1 cor et 2 bassons | 
| Durée approximative | 15 min | 
| Dates de composition | 1898 | 
| Dédicataire | Prosper Mimart | 
| Création | Salle Pleyel, Paris  | 
| Interprètes | Société de musique de chambre pour instruments à vent | 
Présentation
    
Chanson et danses est un septuor de Vincent d'Indy composé en 1898. Sous-titrée « divertissement pour instruments à vent », l’œuvre constitue l'opus 50 du compositeur et est écrite pour une flûte, un hautbois, deux clarinettes, un cor et deux bassons[1],[2].
La partition est dédiée au clarinettiste Prosper Mimart et créée par la Société de musique de chambre pour instruments à vent, dont fait partie le dédicataire, le à la salle Pleyel, en compagnie d'un Septuor pour piano et instruments à vent de René de Boisdeffre[3],[4]. Chanson et danses est ensuite redonné à la Société nationale de musique, le , avec parmi les interprètes Prosper Mimart, de nouveau, et Philippe Gaubert, notamment[3].
L’œuvre, d'une durée moyenne d'exécution de quinze minutes environ[5], est constituée de deux mouvements, dans lesquels se reflètent selon les mots de d'Indy les « sueurs des danseuses espagnoles » (le compositeur ayant fait à l'invitation du violoniste Mathieu Crickboom un long séjour en Catalogne)[6],[4] :
- Chanson ;
 - Danses.
 
Gustave Samazeuilh, auteur d'une réduction pour piano à quatre mains de la partition, salue l'ouvrage, « où au tendre contour du thème initial quelque peu parent de celui de Siegfried-Idyll succède un brillant divertissement, de couleur un peu espagnole, qui ramène, pour conclure, la phrase méditative du début[3] ».
Quant à Léon Vallas, il considère que c'est « la plus jolie chose peut-être qu'ait écrite d'Indy, la plus librement mélodique[7] ».
Discographie
    
- Vincent d'Indy : musique de chambre, Solistes de l'Orchestre philharmonique du Luxembourg, quatuor Louvigny, François Kerdoncuff (piano), Timpani 1C1119, 2007[8].
 - Gounod, d'Indy, avec la Petite symphonie, Solistes de l'Orchestre de Paris (octuor à vent Maurice Bourgue), Calliope, 2023 (rééd.).
 
Bibliographie
    
- Jean-Alexandre Ménétrier, « Vincent d'Indy », dans François-René Tranchefort (dir.), Guide de la musique de chambre, Paris, Fayard, coll. « Les Indispensables de la musique », , 995 p. (ISBN 2-213-02403-0), p. 475–481.
 - Élisabeth Pommiès, Vincent d'Indy, Biarritz, Séguier, coll. « Carré Musique » (no 5), (ISBN 2-84049-220-2).
 - (fr + en) Michel Stockhem, « Quand l'orchestrateur se fait intime », p. 4-7, Timpani (1C1119), 2007.
 - (fr + en) Frédéric Robert, « Gounod, d'Indy », p. 4-6, Calliope, 2023.
 
Références
    
- Robert 2023, p. 5-6.
 - Pommiès 2001, p. 174.
 - Robert 2023, p. 6.
 - Stockhem 2007, p. 5.
 - (en) Adrian Corleonis, « Chansons et Danses for 7 wind ... | Details », sur AllMusic (consulté le )
 - « Chanson et danses. Divertissement pour instruments à vent op. 50 (Vincent d'Indy) », sur Bru Zane Media Base (consulté le )
 - Stockhem 2007, p. 6.
 - Jean-Luc Caron, « L’art de la musique de chambre selon d’Indy », sur ResMusica,
 
Liens externes
    
- Ressources relatives à la musique :
 
- Portail de la musique classique
 
