Canal (hiéroglyphe égyptien N36)

Il représente un canal ou une terre inondée. Les vagues intérieur peuvent être simplifié par un traits. C'est la forme originelle de l'hiéroglyphe N23 il représente donc surement un canal d'irrigation lors de son utilisation comme prototype de ce dernier. Il est translittéré mr ou mj.

C'est originellement un idéogramme du terme mr :

/ /

« canal, bras d'eau »[1],

d'où découle sa fonction en tant que phonogramme bilitère ou complément phonétique de valeur mr (en variante

de U7 :

) dans le terme mrj : / / « aimer, vouloir, souhaiter, désirer »[2]. Sa redondance

de U7 laisse à penser peut être aussi vu comme un idéogramme métaphorique de l'amour.

C'est un phonogramme bilitère de valeur mj.

C'est un déterminatif du champ lexical des rivières, des lacs, et de la mers.

Sous la XVIIIe dynastie le déterminatif composite du champ lexical des plans ou cours d'eau :

(aussi : en hiéroglyphique) est

particulièrement utilisé.

Dans le terme féminin collectif mrt :

/ / / /

« tisserandes, domestiques, subalternes »[2], il renvoyait probablement à un

peigne à tisser bien que la présence occasionnelle des hiéroglyphes N23 et N21 :

/ /

puisse avoir suggéré la valeur phonétique mr comme dans

le masculin collectif mr :

« tisserands, serviteurs, partisans »[2].

• Adolf Erman et Hermann Grapow, Wörterbuch der ägyptischen Sprache, vol. II, 1926 (lire en ligne).
• Raymond Oliver Faulkner et Association Medjat, Dictionnaire Faulkner / Medjat (Dictionnaire en ligne), Projet Rosette / Griffith Institute (lire en ligne).
• Alan Henderson Gardiner, Egyptian Grammar: Being an Introduction to the Study of Hieroglyphs, 1957 [détail des éditions] (lire en ligne).

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