Boulevard (film, 1960)

Boulevard est un film français réalisé par Julien Duvivier sorti en 1960.

Synopsis

Jojo (Jean-Pierre Léaud) est un adolescent désœuvré qui habite dans une chambre de bonne. Il monte souvent sur son toit qui supporte une grande enseigne publicitaire lumineuse et donne sur la place Pigalle. Il ne travaille pas et il a faim.

Il a pour voisins Jenny Dorr, une artiste qui se produit dans les strip tease de la place, Giuseppe, un peintre homo qui le dégoute autant qu'il le fascine, les Benazzi dont il est amoureux de la fille, Mariette.

Il est fâché avec son père Jean qui est veuf, cafetier dans le quartier, et s'est mis en ménage avec une autre femme.

Il est aussi ami avec Dicky, un ancien boxeur qui a raccroché les gants après une défaite qu'il juge truquée.

Un de ses voisins, Julius Rosenthal lui donne l'adresse d'une imprimerie qui lui donne à vendre des revues censées "aider la jeunesse".

Voulant attendre Jenny à sa sortie de travail, il se saoule dans un bar avec des soldats et assiste à une bagarre. Jenny le soigne, mais comme un enfant et elle le renvoie dans sa chambre.

À la foire, Dicky accompagnée par Jenny retrouve sur un stand le boxeur qui l'a mis KO. Et il décide de l'affronter pour se venger. Mais son adversaire le bat à la suite d'un coup bas. Jenny est impressionnée. Elle ramène Dicky chez elle et fait l'amour avec lui. Jojo s'en rend compte et se bat avec lui.

Vexé par Jenny, Jojo se rapproche de Mariette. Il l'emmène sur le toit voir le Sacré-Cœur s'allumer. Il manque de se faire arrêter par la police pour vente illégale et doit renoncer à vendre ses revues. Il finit par se résigner à poser en tant que modèle, mais y renonce.

Dicky essaie de se rapprocher de Jojo, mais celui-ci refuse bien qu'ayant besoin d'argent. Il va voir son père pour lui demander de l'argent. Sa belle-mère refuse, mais il finit par s'emparer de l'argent auprès de son père qui laisse faire. C'est alors qu'il voit Mariette sortir avec un autre garçon. Fou de jalousie, il monte sur son toit et se met à casser l'enseigne lumineuse qui s'y trouve. Ses voisins veulent l'en empêcher, mais il menace de se suicider. Mais son père est également là et lui dit qu'il a chassé la femme avec qui il vivait. Ils se réconcilient et le film finit par un grand rire de Jojo.

À noter

Fiche technique

  • Titre : Boulevard
  • Réalisation : Julien Duvivier
  • Premier assistant réalisateur : Robert Gendre
  • Scénario : d'après le roman de Robert Sabatier (éditions Albin Michel)
  • Adaptation : René Barjavel et Julien Duvivier
  • Dialogues : René Barjavel
  • Photographie : Roger Dormoy
  • Cadreur : Robert Schneider
  • Montage : Paul Cayatte
  • Musique : Jean Yatove
  • Chanson chantée par Jean-Claude Pascal, sur des paroles de Jean Dréjac
  • Décors : Robert Bouladoux, assisté de Georges Richard et Jean Taillandier
  • Son : Antoine Archimbaud
  • Scripte girl : Denise Morlot
  • Ensemblier : Fernand Chauviret
  • Maquillage : Jeannine Lankshear
  • Régisseur : Paulette Boréal
  • Administrateur : Marcel Bligny
  • Producteur : Lucien Viard
  • Directeurs de production : Paulette Boréal et Paul Joly
  • Assistant de production : Bernard Lapeyre
  • Secrétaire de production : Yvonne Eblagon
  • Société de production : Orex Films - Société française Théâtre et Cinéma
  • Société de distribution : Consortium Pathé
  • Tournage dans les studios de Boulogne
  • Société Optiphone
  • Laboratoire Franay de Saint-Cloud
  • Effets spéciaux : LAX
  • Pays d'origine : Drapeau de la France France
  • Métrage : (2 600 mètres)
  • Format : Noir et blanc35 mm1,37:1 — Son : Mono (Western Electric)
  • Genre : Comédie dramatique
  • Durée : 95 minutes (1 h 35)
  • Dates de sortie :

Distribution

À noter

Denise Morlot, scripte raconte que « ...Duvivier était un peu victime de sa réputation. Le directeur de la photo, Roger Dormoy était anéanti avant de commencer le film. Duvivier qui le sentait trembler, le cherchait toute la journée. "Monsieur, allez chercher votre gomme pour effacer les ombres !" Il aurait préféré que l'autre se rebiffe et lui flanque une baffe. »[1].

Notes et références

  1. Julien Duvivier, 50 ans de cinéma par Hubert Niogret (ISBN 9782917339213), p86

Liens externes

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