Astrid Stückelberger

Astrid Stückelberger, née en 1959, est une universitaire et chercheuse, spécialiste du vieillissement et de la gériatrie. Durant la pandémie de Covid-19, elle se fait connaître par ses prises de position complotistes et sa contribution à la désinformation sur la pandémie.

Biographie

Astrid Stückelberger naît en 1959[réf. nécessaire]. Son père est suisse allemand ; sa mère, norvégienne[1].

En 2000, elle soutient une thèse de doctorat en psychologie[2] de la faculté de psychologie et des sciences de l’éducation de l’Université de Genève[3], puis en 2013 une thèse de privatdozent, intitulée « Vieillissement et santé : entre population, individu et politique approche multidimensionnelle et interdisciplinaire basée sur les évidences scientifiques et politiques »[4], qui lui permet d'enseigner à l'Université de Genève, fonction « bénévole non rémunérée et à durée limitée »[3],[5] jusqu'à l'été 2016[3].

Elle habite le canton de Genève[6].

Travaux sur le vieillissement

Elle a été ensuite chargée de cours à l'Université de Lausanne sur des thématiques autour du vieillissement[7].

Elle est coresponsable de 1992 à 1999 du Programme national de recherche « Vieillesse » (PNR 32) du Fonds national suisse de la recherche scientifique[8].

Pandémie de Covid-19

Dès 2020, elle s'est positionnée au sein des mouvements d'opposition aux mesures de lutte contre la pandémie de Covid-19[9],[10]. Elle se positionne également dans la controverse sur la vaccination[11]. Mise en cause pour sa contribution à la désinformation sur la pandémie de Covid-19[12], elle apparaît brièvement dans le documentaire conspirationniste Hold-up en 2020[7],[13], puis dans le second volet Hold on[10].

Publications

en français
  • Le guide des médecines anti-âge, Éditions Favre, 2012.
  • Vieillissement différentiel : hommes et femmes, avec François Hopflinger, Éditeur Seismo, 1996.
  • Vieillesse et recherche sur la vieillesse en Suisse, avec François Hopflinger, Réalités sociales, 1992.
en anglais
  • Anti-Ageing Medicine: Myths and Chances, 2008 (ISBN 978-3-7281-3195-9).

Notes et références

  1. (en) « Curriculum vitae », sur unige.academia.edu, (consulté le ).
  2. « Vie universitaire : Nouvelles thèses », Campus, Université de Genève, no 52, , p. 36 (lire en ligne [PDF]).
  3. « Qui est Astrid Stuckelberger, qui affirme que les enfants nés de parents vaccinés « ne sont pas normaux » ? », sur CheckNews, Libération, (consulté le ).
  4. Astrid Stückelberger, Vieillissement et santé : entre population, individu et politique approche multidimensionnelle et interdisciplinaire basée sur les évidences scientifiques et politiques, Université de Genève, 2013 DOI 10.13097/archive-ouverte/unige:37796.
  5. Serge Michel, « Les complotistes ont toujours raison », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le ).
  6. Annick Chevillot, « Des doutes aux appels à la violence, la radicalisation d’Astrid Stuckelberger », sur Heidi.news, (consulté le ).
  7. Nicholas De Rosa, « Non, les vaccins et les écouvillons n’infectent pas les gens avec du graphène », sur Radio-Canada, (consulté le ).
  8. (de) « PNR 32 « Vieillesse » », sur Fonds national suisse de la recherche scientifique (consulté le ).
  9. Romaric Haddou, « Votation du 13 juin – Les opposants à la loi Covid craignent « l’anéantissement de la démocratie » », 24 heures, (consulté le ).
  10. « Astrid Stuckelberger », sur Conspiracy Watch, (consulté le ).
  11. Cathy Macherel, « Club suisse de la presse – Débat fiévreux sur la vaccination et la crise sanitaire », Tribune de Genève, (consulté le ).
  12. AFP Belgique, AFP Suisse, « Pandémie terminée, aucune surmortalité, tests PCR pas valables ? Les fausses informations de cette chercheuse suisse », sur AFP Factuel, .
  13. Annick Chevillot, « Astrid Stuckelberger, une carrière impressionnante, mais aussi des zones d'ombre » Accès payant, sur Heidi.news, (consulté le ).

Liens externes

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