Famille Anisson-Duperron
La famille Anisson-Duperron est le nom d'une famille d'imprimeurs originaire de Lyon, anoblie en 1670.
| Anisson-Duperron | ||
  Armes de la famille.  | ||
| Blasonnement | d'argent au vol de sable au chef d'azur chargé d'une croisette et de deux coquilles d'or | |
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| Pays ou province d’origine | ||
| Charges | Directeur de l'Imprimerie royale Pair de France  | 
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Histoire
    
- Laurent Anisson (-1672) : imprimeur à Lyon en 1670, publia d'importantes collections, entre autres la Bibliotheca Patrum (27 volumes, 1677). Il fut également échevin de Lyon en 1670 et 1671.
 - Jacques Anisson (-1714) : fils de Laurent, imprimeur libraire à Lyon, échevin de Lyon en 1711.
 - Jean Anisson (1642-1721) : fils de Laurent, fut aussi imprimeur à Lyon et publia le Glossaire grec de Ducange (1688). II fut appelé en 1691 à la direction de l'Imprimerie royale à Paris, et porta au plus haut point la prospérité de cet établissement qui est resté longtemps dans sa famille. Il mourut en 1721.
 - Louis-Laurent Anisson : neveu du précédent, directeur de l'Imprimerie royale à Paris de 1723 à 1735.
 - Jacques-Louis-Laurent Anisson-Dupéron : directeur de l'Imprimerie royale à Paris de 1735 à 1760.
 - Louis-Laurent Anisson, dit « l'aîné » : directeur de l'Imprimerie royale à Paris de 1760 à 1788.
 - Étienne-Alexandre-Jacques Anisson-Dupéron (1749-1794) : petit-fils de Jean, devint directeur de l'Imprimerie royale en 1783. Il fut privé de cet emploi à la Révolution, et fut guillotiné.
 - Alexandre-Jacques-Laurent Anisson-Dupéron (1776-1852) : fils du précédent, il fut préfet sous l'Empire, et fut remis en 1814 à la tête de l'Imprimerie royale. Il sauva les fontes de caractères orientaux que les Alliés voulaient enlever à cet établissement. Les privilèges concédés à son imprimerie ayant provoqué de vives réclamations, il donna sa démission en 1827. Il fut ensuite élu député et élevé à la pairie en 1844. Dont postérité :
- Eugène-Étienne-César Anisson du Péron (1818-1864), sous-préfet de Saverne (1844) puis de Louviers décédé à Saint-Aubin-d'Écrosville ;
 - Roger-Léon Anisson-Duperron (1829-1908), député de la Seine-Inférieure de 1871 à 1876.
- Jacques Anisson du Perron (1861-1946), marié à une Boisgelin qui lui apporte le château de Saint-Fargeau[1]. Descendance Anisson du Perron et d'Ormesson[2].
 
 - Marie Sophie Anisson du Perron, épouse de Jacques-Armand Étignard de La Faulotte.
 
 
Références
    
- lire en ligne
 - Jean d'Ormesson y a vécu
 
Sources
    
- Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Famille Anisson-Duperron » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, (lire sur Wikisource)
 
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