Ahmed Nazif
Ahmed Nazif (ar:أحمد نظيف), né le à Alexandrie, est un homme d'État égyptien membre du Parti national démocratique. Il est Premier ministre du au .
| Ahmed Nazif أحمد نظيف  | |
  Ahmed Nazif, le 27 janvier 2007.  | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Président du Conseil des ministres d'Égypte | |
|  –  (6 ans, 6 mois et 14 jours)  | 
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| Président | Hosni Moubarak | 
| Gouvernement | Nazif I et II | 
| Prédécesseur | Atef Ebeid | 
| Successeur | Ahmed Chafik | 
| Ministre des Communications et des Technologies de l'information  | |
|  –  (4 ans, 9 mois et 9 jours)  | 
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| Président du Conseil | Atef Ebeid | 
| Prédécesseur | Premier titulaire | 
| Successeur | Tarek Kamel | 
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Alexandrie (Égypte) | 
| Nationalité | Égyptienne | 
| Parti politique | Parti national démocratique | 
| Conjoint | Mona Sayed Abdul Fattah (Première épouse) Zeinab Zaki (Seconde épouse)  | 
| Diplômé de | Université du Caire Université McGill  | 
| Profession | Ingénieur Enseignant  | 
| Religion | Islam sunnite | 
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| Chefs du gouvernement égyptien | |
Biographie
    
    Carrière politique
    
Nazif a dirigé un gouvernement de tendance néo-libérale, qui a cherché entre autres à réduire l'inflation et à réduire les droits de douane en accord avec les exigences de l'OMC.
Il engage des privatisations tandis que l’économie informelle prend une place croissante dans le pays[1].
Avant son entrée au gouvernement, il était professeur d'ingénierie à l'Université du Caire. Il est de confession sunnite.
À la suite de la révolution égyptienne de 2011, il est arrêté le pour « gaspillage de fonds publics »[2]. La Haute cour administrative du Caire le condamne le à une première amende de 40 millions de livres égyptiennes (environ 4,7 millions d'euros), pour avoir donné son accord à la coupure d'Internet et des réseaux de téléphonie mobile à partir du et pendant sept jours consécutifs[3],[4].
Le , Ahmed Nazif est condamné à trois ans de prison pour enrichissement personnel et transactions illégales et d'une amende de 9 millions de livres égyptiennes (un million d'euros environ)[5].
Notes
    
- Alain Gresh et Aya Khalil, « En Égypte, origines et impasses d’une révolution avortée. », sur Contretemps,
 - Patrick Werr, « Moubarak rejette les accusations, manifestation placet Tahrir », Reuters, 10 avril 2011
 - Alexandre Buccianti, « Condamnation du clan Moubarak à 60 millions d'amende », Radio France internationale, publié le 28 mai 2011, consulté le 30 mai 2011
 - AFP/Reuters, « M. Moubarak condamné pour avoir suspendu Internet en janvier », Le Monde, 30 mai 2011, consulté le 31 mai 2011
 - Égypte : un ex premier ministre jugé, Le Figaro, 13 septembre 2012.
 

