Agence nationale de lutte contre l'illettrisme

L'Agence nationale de lutte contre l'illettrisme (ou ANLCI) est un Groupement d'intérêt public (GIP) français créé en 2000[1], en remplacement du Groupe permanent de lutte contre l'illettrisme (GPLI). Elle a pour mission de centraliser les informations sur l'illettrisme, et de lutter contre en effectuant des statistiques sur les risques liés à l'environnement social familial, en publiant ses recherches, en organisant des formations, etc.

Missions

  • Déterminer les priorités à mettre en œuvre pour lutter contre l'illettrisme dans le cadre des orientations définies par le gouvernement.
  • Organiser la concertation entre l'ensemble des acteurs de la lutte contre l'illettrisme, animer et coordonner leur action.
  • Veiller à la prise en compte des questions relatives à l'illettrisme au sein des programmes d'action et de recherche de ses membres.
  • Faire procéder à l'évaluation de l'impact des politiques et des actions menées.

Moyens

L'agence compte 12 personnes pour un budget annuel de 1,2 million d’euros, dont 600 000 euros de subvention d’État[2].

Direction

  • Elle est dirigée par Hervé Fernandez. Christian Janin est nommé président par arrêté du , il succède à Marie-Thérèse Geffroy.
  • En , une mission est confiée à Thierry Lepaon[3], ex-secrétaire général de la CGT, pour préfigurer l'Agence nationale de la langue française pour la cohésion sociale[4]. Cette nomination est interprétée par maints titres de presse comme un recasage politique[5]. Il est mis fin à ses fonctions par arrêté du [6].
  • L'existence de l'ANLCI n'est en aucun cas remise en cause par la création de l'Agence de la langue française pour la cohésion sociale[7].

Références

Liens externes

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