Soustraction
La soustraction est l'une des opérations basiques de l'arithmétique. La soustraction combine deux ou plusieurs grandeurs du même type, appelées opérandes, pour donner un seul nombre, appelé la différence.
- Soustraire signifie diminuer en comptant.
 - Soustraire b de a (calculer a − b) c'est trouver le nombre qui complèterait b pour donner a, c'est-à-dire le nombre d tel que b + d = a
 

Le signe de soustraction est le symbole « − ». Par exemple : on lit 3 − 2 = 1 comme « trois moins deux egale un ».
Les noms des différents termes de la formule
- c − b = a
 
sont diminuende (c) − diminuteur (b) = différence (a).
Définition générale
    
Soit (G, +) un groupe abélien (ou commutatif). On définit une nouvelle loi de composition interne dans G, appelée « soustraction » et notée « − » par : . où est l'opposé de .
La soustraction est
- anticommutative: pour tout x et tout y, y - x = - (x - y)
 - n'est pas associative
 - possède un élément neutre uniquement à droite : pour tout x, x - 0 = x, mais en général 0 - x ≠ x
 - Tous les éléments du groupe sont involutifs : pour tout x, x - x = 0 .
 
Le défaut de cette définition est d'utiliser le même signe, à savoir −,
- pour l'opposé de et
 - pour l'opération binaire
 
Cas particulier des nombres
    
Ici nous travaillons dans (ℤ, +) des nombres entiers relatifs.
Formellement, la soustraction est une loi de composition interne sur un ensemble, notée − à condition toutefois que la soustraction soit toujours définie (ce qui n'est, par exemple, pas le cas dans l'ensemble ℕ des entiers naturels). Cette loi de composition interne (quand elle existe) n'est cependant pas très intéressante car
- elle n'est pas commutative. En effet a − b et b − a sont en général différents
 - elle n'est pas associative. En effet (a − b) − c et a − (b − c) sont en général différents
 - elle ne possède pas d'élément neutre. En effet, le seul élément neutre possible serait 0 et l'on a
 
- a − 0 = a, mais en général
 - 0 − a est différent de a.
 
C'est la raison pour laquelle on préfère considérer une soustraction comme l'ajout (somme) de l'opposé, à condition évidemment que cet opposé existe (ce n'est pas toujours le cas dans ℕ).
- L'opposé de a est le nombre noté (−a) qui, ajouté à a, donne 0 : a + (−a) = 0
 - a − b peut alors s'écrire a + (−b)
 
Notes et références
    
Voir aussi
    
    Articles connexes
    
- Signes plus « + » et moins « − »
 - Signe plus ou moins « ± »
 - Soustraction fiscale
 - Soustraction en calcul horaire
 
- Arithmétique et théorie des nombres