Élie de Nabinal
Élie de Nabinal (?-1348) fut archevêque de Nicosie, patriarche de Jérusalem et cardinal au titre de Saint-Vital.
| Élie de Nabinal | ||
  Cardinal Élie de Nabinal  | ||
| Biographie | ||
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| Naissance | Entre  et  Périgueux  | 
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| Ordre religieux | Ordre des Frères mineurs | |
| Décès |   Avignon  | 
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| Cardinal de l'Église catholique | ||
| Créé cardinal  | 
 par le  pape Clément VI  | 
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| Titre cardinalice | Cardinal-prêtre de Saint-Vital  | 
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| Évêque de l'Église catholique | ||
| Fonctions épiscopales | Archevêque de Nicosie (Chypre) Patriarche de Jérusalem  | 
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| .html (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||
Biographie
    
Originaire du Périgord, il entra chez les franciscains et devint le provincial d’Aquitaine de 1324 à 1328. Son Ordre l’envoya à Paris pour faire ses études de théologie. Il obtint son grade en 1329 et Jean XXII lui décerna le titre de maître le . Entre-temps, il s’était fait remarquer et apprécier du Magistère par sa lutte contre les fraticelles partisans de l’empereur Louis de Bavière[1].
Archevêque de Nicosie
    
Élie de Nabinal fut nommé archevêque de Nicosie le . Il se rendit effectivement à Chypre, fut reçu à la Cour du roi Hugues IV de Lusignan et présida un concile provincial dans l'île en 1340[1].
Ce fut Clément VI qui, le , le fit patriarche de Jérusalem et, lors du consistoire du 20 septembre de la même année, lui remit le chapeau de cardinal au titre de Saint-Vital. Le Souverain Pontife lui conserva sa charge d’archevêque[1].
Désormais connu sous le nom de cardinal de Nicosie, le , il réunit le chapitre général de son Ordre à Marseille[1].
Mort de la Peste Noire
    
Il mourut de la Peste Noire, à Avignon, le et fut inhumé dans l’église conventuelle des franciscains de cette ville[1]. Avant de mourir, il avait légué par testament à Clément VI sa résidence de Montolivet à Villeneuve-lès-Avignon.
Notes et références
    
    
Bibliographie
    
- Fr. du Chesne, Histoire de tous les cardinaux françois de naissance ou qui ont été promus au cardinalat par l’expresse recommandation de nos roys, Paris, 1660.
 - É. Baluze, Vitae paparum Avenionensium, sive collectio actorum veterum, Vol. I et II. Paris, 1693.
 - Guillaume Mollat, Contribution à l’histoire du Sacré Collège de Clément V à Eugène IV, Revue d’histoire ecclésiastique, T. XLVI, 1961.
 
Voir aussi
    
    Articles connexes
    
Liens externes
    
Bibliographie complémentaire
    
- Chris Schabel, « Elias of Nabinaux, Archbishop of Nicosia, and the Intellectual History of Later Medieval Cyprus », Cahiers de l'Institut du Moyen Âge Grec et Latin, 68 (1998), p. 35-52.
 - Chris Schabel, « Archbishop Elias and the Synodicum Nicosiense », Annuarium Historiae Conciliorum 32 (2000), p. 61-81
 
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